Retraites : la CGT énergie menace de couper l'électricité à des élus qui soutiennent la réforme<!-- --> | Atlantico.fr
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Des grévistes et des syndicalistes de la CGT sur le site d'une raffinerie bloquée lors de la fin de l'année 2022.
Des grévistes et des syndicalistes de la CGT sur le site d'une raffinerie bloquée lors de la fin de l'année 2022.
©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

« Retrait pur et simple du projet »

La Fédération CGT des mines et de l'énergie (FNME-CGT) envisage des coupures ciblées contre les élus qui soutiendront la réforme des retraites.

Alors que les syndicats ont lancé un appel à manifester contre la réforme des retraites pour la journée du jeudi 19 janvier, la Fédération CGT des mines et de l'énergie (FNME-CGT) envisage des actions ciblées. Ils pourraient décider de couper l’électricité des élus qui soutiendront la réforme du gouvernement. Ce moyen d’action radical a été évoqué par le secrétaire général de la FNME-CGT, Sébastien Menesplier, ce lundi :

« On va aller voir ceux qui veulent la réforme, qui la soutiennent, ceux-là on va s'occuper d'eux. On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d'aventure ils ne comprennent pas le monde du travail on les ciblera dans les coupures qu'on saura organiser. On sera vigilant pour ne pas avoir de dommages collatéraux, l'objectif n'est pas de se mettre à dos les usagers ».

Sébastien Menesplier s’est exprimé lors d'une rencontre au siège de la CGT à Montreuil.

La CGT Mines-Energie a présenté vendredi un « plan de bataille » pour obtenir le « retrait pur et simple » du projet du gouvernement, qui prévoit de repousser l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Les mesures qui pourraient être déployées par la CGT Mines-Energie concernent une « reprise en main de l'outil de travail sous toutes ses formes » : « rétablissements électricité et gaz aux plus précaires, énergies gratuites, coupures ciblées, baisses de production »...

Le syndicat appelle à la grève reconductible à partir du 19 janvier, avec pour ambition de « vraiment désorganiser le travail ou peser sur l'économie » des entreprises, a confié Sébastien Menesplier.

La grève pourrait aussi avoir un impact sur le redémarrage de réacteurs nucléaires :

« S'il y a des grèves, il n'y aura pas de redémarrage de réacteurs. S'il n'y a pas de redémarrage de réacteurs, il y aura peut-être un manque de capacités de production. (...) On assumera pleinement comme on l'a fait cet automne. Et on attendra qu'on vienne nous chercher ».

France Info

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