Résiliation du contrat Ecomouv' : "L'État ne va pas payer comme ça" explique Alain Vidalies<!-- --> | Atlantico.fr
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Alain Vidalies a rejeté la faute sur l'ancien gouvernement de Nicolas Sarkozy
Alain Vidalies a rejeté la faute sur l'ancien gouvernement de Nicolas Sarkozy
©Capture RTL

Déterminé

L'État a annoncé la résiliation du contrat signé avec la société, ce qui pourrait coûter 1 milliard d'euros.

"Le contrat Ecomouv' nous ne l'avons pas choisi". Sur RTL ce vendredi matin, Alain Vidales a expliqué que le gouvernement actuel avait subi les mauvais choix du précédent sur le dossier de l'écotaxe. "Ce n'est pas nous qui avons signé ce contrat" a dit le secrétaire d'Etat aux Transports pour qui ce dossier a été "mal ficelé, signé dans des circonstances curieuses, à quelques jours du changement de majorité". Ainsi, il a indiqué qu'il voulait "utiliser l'ensemble des arguments" disponibles, afin de "faire valoir les droits de l'État et donc du contribuable".

Alain Vidalies s'est en tout cas montré déterminé : "l'Etat ne va pas payer comme ça". Le gouvernement qui a annoncé jeudi la résiliation du contrat avec Ecomouv' entend donc bien contester la validité de l'accord pour éviter d'avoir à payer une indemnité potentiellement très lourde, chiffrée à 1 milliard d'euros. La société Ecomouv', filiale de l'italien Atlantia, avait déjà mis en place 173 portiques, d'une valeur de 500 000 à un million d'euros, permettant de recenser les passages sur les routes et compte 200 salariés environ à Metz.

Par ailleurs, le scrétaire d'Etat aux Transports a indiqué quele sort des 210 salariés d'Écomouv' est inquiétant. "On va faire tous les efforts pour aboutir à un reclassement. On va les aider pour trouver toutes les solutions possibles" a-t-il confié à RTL.

Jeudi, Alain Vidalies avait déjà affirmé que "dans la lettre de résiliation, il sera rappelé que des doutes ont été émis sur la validité du contrat initial au regard des exigences constitutionnelles qui s'imposent à l'Etat lorsqu'il confie à des personnes privées la gestion de certaines activités". La bataille entre l'Etat et Ecomouv' est loin d'être terminée.

Lu sur RTL.fr

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