Renault soupçonné de fraude aux émissions polluantes <!-- --> | Atlantico.fr
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Ce jeudi à 12h45, l'action Renault perd un peu plus de 20% à la bourse de Paris.
Ce jeudi à 12h45, l'action Renault perd un peu plus de 20% à la bourse de Paris.
©Reuters

Scandale

Le constructeur automobile a confirmé jeudi que des perquisitions avaient bien été menées sur plusieurs de ses sites par les services de la répression des fraudes, mais assure qu'aucun logiciel de trucage n'a été détecté.

Après l'annonce de plusieurs perquisitions réalisées par les services de la répression des fraudes dans plusieurs des sites Renault en Ile-de-France, la CGT s'interrogerait sur une probable enquête pour fraude aux émissions polluantes. Selon la CGT, les sites concernés sont le centre d'ingénierie de Lardy, le technocentre de Guyancourt (Yvelines), le site du Plessis-Robinson et le siège à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Ce jeudi à 12h45, l'action Renault perd un peu plus de 20% à la bourse de Paris.

"Des agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sont intervenus sur différents sites Renault jeudi dernier (…) Ils ont récupéré les PC de plusieurs directeurs", assure un tract du syndicat CGT Renault du site de Lardy (Essonne), diffusé ce jeudi. Les "secteurs" visés ("homologation et mise au point des contrôles moteur") "laissent fortement penser" que ces "perquisitions" sont "liées aux conséquences de l'affaire des moteurs truqués de Volkswagen", poursuit la CGT.

A la suite de cette révélation, le constructeur automobile a confirmé jeudi que des perquisitions avaient bien été menées sur plusieurs de ses sites par les services de la répression des fraudes, précisant qu'il s'agissait d'investigations réalisées par les autorités après le scandale Volkswagen.

"La DGCCRF s'est rendue au siège social, au Centre technique Renault de Lardy et au Technocentre de Guyancourt", explique Renault, qui affirme qu'aucun logiciel de trucage n'a été détecté lors des tests menés à la demande de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal.

Lu sur Le Figaro

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