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Remaniement : qui pourrait faire son entrée dans le nouveau gouvernement ?
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Bruits de couloir

Les membres de la nouvelle équipe gouvernementale seront annoncés ce mardi 26 août, en fin d'après-midi. De Jean-Vincent Placé à Robert Hue, en passant par François Lamy, les rumeurs vont bon train.

36 heures pour composer un gouvernement. Au lendemain de la démission de son gouvernement, accepté par François Hollande lundi 25 août, le Premier ministre reconduit dans ses fonctions doit en composer un nouveau, dit Valls II, qui doit être annoncé ce mardi en fin d’après-midi.

Si d’ores et déjà trois ministres n’en feront assurément pas partie – Arnaud Montebourg (Economie), Benoit Hamon (Education nationale) et Aurélie Filippetti (Culture et communication) l’ont confirmé – les suppositions se multiplient depuis hier pour savoir qui en sera.

> Ceux qui sont quasiment sûrs de rester

Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, n’a pas modifié son agenda depuis lundi. S’il n’est pas forcément un proche de François Hollande, celui-ci devrait toutefois être reconduit à son poste sans trop de difficultés.

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et de l’agroalimentaire et porte-parole du gouvernement, devrait non seulement rester, mais aussi prendre du gallon. 14e sur 16e dans l’ordre protocolaire, il pourrait reprendre le poste de Benoît Hamon à l’Education nationale.

Michel Sapin, un proche du chef de l’Etat, pourrait hériter d’un super-portefeuille à Bercy, qui engloberait le ministère de l’Economie, auparavant dévolu à Arnaud Montebourg, ainsi que celui des finances et des comptes publics qu’il possédait. L’appellation "Redressement productif" serait abandonné pour redevenir le plus classique “industrie”, permettant de tourner la page de l’époque Montebourg.

Christiane Taubira reste au gouvernement. Annoncée plusieurs fois sortante, elle a décidé de rester, ce qu’ont confirmé au Monde, ce mardi matin des proches de la Garde des sceaux. Attendue à la culture selon certaines sources, elle pourrait rester à la Justice.

L’ex-compagne de François Hollande devrait également rester au gouvernement, sans doute à l’Education et à la Culture.

L’ex-secrétaire d'Etat chargé de la Réforme territoriale André Vallini, proche de François Hollande, devrait rester et pourrait même avoir une promotion. Jean-Yves Le Drian, lui aussi proche du chef de l'Etat, ne devrait pas bouger.

> Les pressentis (avec plus ou moins de chances)

L’entrée des Verts au gouvernement se pose évidemment, après la scission au sein des Verts en avril suite à la décision de Cécile Duflot de partir ; certains estimaient qu’elle aurait dû accepter le superministère de l’Ecologie qui lui été proposé. Niet a dit Emmanuelle Cosse, la numéro un du parti. Mais, là encore chez les Verts, certains pourraient faire sécession.

Ainsi, le sénateur EELV Jean-Vincent Placé, adepte du pilonage du gouvernement,  est pressenti pour intégrer le gouvernement Valls II.

Problème, entre autre : s’il quitte le Sénat, le groupe EELV passe sous la barre des 10 et perdrait alors son groupe, ce qui signifie moins de temps de parole.

Plus discrèt que son tempétueux collègue EELV, François de Rugy, député de Loire-Atlantique, est également cité pour faire partie du gouvernement Valls II. En avril, il avait regretté le départ de Cécile Duflot.

L’actuel maire de Lyon et sénateur PS Gérard Collomb est, lui aussi, pressenti pour entrer dans l’exécutif, malgré ses piques régulières envoyées à François Hollande notamment sur le non-cumul des mandatsLa cohérence. Sa ligne politique et économique correspondrait à celle définie par François Hollande. Interrogé sur ce sujet, l’édile entretient un certain mystère… 

Comme à chaque nomination d’un gouvernement depuis l’élection de François, Robert Hue, un proche de François Hollande, est cité…. et pourrait devenir la nouvelle caution de gauche du chef de l’Etat, après le départ de Hamon et Montebourg, en sa qualité d’ancien chef du PCF.

L’hypothèse de l’arrivée de Jean-Michel Baylet, le leader du Parti radical, qui a été reçu deux fois à l’Elysée depuis lundi, se fait de plus en plus pressante. Mais rien de plus ne filtre pour l’instant.

> Les improbables (mais qui sont quand même cités)

Jean-Luc Bennhamias à la tête d’un petit parti qu’il vient de créer (Le Front démocrate), cet ancien vert et ancien modem pourrait pourrait représenter le centre écolo-compatible. "C'est la seule formation à être vraiment pro-gouvernement", assure-t-il à Marianne, dans un appel du pied explicite à Manuel Valls et François Hollande.

Lu sur Les Echos

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