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Retour sur les relations difficiles entre Ségolène Royal et Valérie Trierweiler
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Clash annoncé

L'orage couve depuis de nombreuses années entre les deux femmes. Le tweet de la journaliste est l'apothéose d'une longue liste d'incidents.

Avant le fameux tweet de Valérie Trierweiler, elle et Ségolène Royal avaient déjà un passif relationnel assez lourd. Le fait que la compagne de François Hollande soutienne le candidat dissident Olivier Falorni face à la mère des enfants de son concubin constitue la dernière d’une longue liste. Les sites du Nouvel Obs et de France TV info en énumèrent une bonne partie.

En 2007, durant la campagne présidentielle où Ségolène Royal est candidate, la relation entre François Hollande et Valérie Trierweiler dure depuis deux ans. Pourtant, le premier secrétaire socialiste et la présidente de Poitou-Charentes soit officiellement toujours ensembles. Ségolène Royal intervient alors pour que sa rivale soit déplacée, à Paris Match, le magazine où elle travaille, de la rubrique politique à la rubrique culturelle. De son côté, la journaliste avoue qu’elle « n’a pas pu aller voter » pour la candidate socialiste. « C’était trop douloureux », avoue-t-elle.

En octobre 2010, dans "Gala", François Hollande se réjouit d'avoir "rencontré la femme de sa vie". Malaise pour Ségolène Royal, qui voit s’officialiser une relation illégitime déjà ancienne.

Le 4 avril 2012, lors du meeting conjoint entre Ségolène Royal et François Hollande pour la campagne présidentielle de son ex-compagnon, Valérie Trierweiler décide de faire un coup d’éclat. Alors que, d’habitude, tout est organisé pour éviter que les deux femmes se croisent, la journaliste fonce sur l’ex-compagne pour lui serrer la main lorsqu’elle regagne sa place. La bouche crispée de Ségolène Royal, humiliée, n’échappe à personne. "C'est la première et la dernière fois que tu fais ça", aurait réagi l'ex-compagne de François Hollande, via un SMS envoyé à Manuel Valls, à l'époque directeur de la communication de François Hollande, selon L'Express. Ségolène Royal confie à l'hebdomadaire à propos de cet épisode : "Je ne suis pas une people, mais une personnalité politique de premier plan. C'était dégradant."


Le mois d’après, Mariana Grépinet, journaliste, signe dans "Paris Match" l’article "Sarkozy-Hollande, l’affrontement" et parle des "quatre enfants du couple Royal-Hollande". Dans la foulée, sa collègue Valérie Trierweiler lui aurait envoyé le SMS assassin : "L'ex-couple Royal-Hollande ! A quoi tu joues ?"

Le 6 mai 2012, au soir de l’élection de François Hollande, on assiste à des scènes de liesse à la Bastille. Le nouveau président fait la bise à Ségolène Royal. Valérie Trierweiler réagit au quart de tour par un caprice : "Embrasse-moi sur la bouche !  Maintenant!". L’image sera immortalisée par les médias du monde entier.

Dans une interview accordée au Times et publiée le 9 mai, la nouvelle première dame raconte son parcours et donne sa vision du rôle que doit jouer la compagne d'un président de la République. Mais, interrogée sur le couple qu'ont formé Hollande et Royal, elle enfonce le clou comme pour se persuader. "La relation [entre François Hollande et Ségolène Royal] a pris fin il y a sept ans et elle est bien terminée, il n'y a plus d'histoire sentimentale entre eux". 

Le 15 mai 2012, jour de l’investiture de François Hollande, Ségolène Royal et leurs enfants sont absents de la photo. Version officielle : la présidente du Poitou-Charentes aurait "décidé" de ne pas participer à la cérémonie de passation de pouvoirs afin que "cette place soit pleinement occupée" par son ex-compagnon et père de ses enfants. Les enfants, bien qu'invités, auraient refusé pour éviter le côté people. Version officieuse : "C'est eux qui ont refusé de venir, choqués que leur mère ne soit pas invitée ! assure une journaliste politique dans "Elle" le 25 mai 2012. Ségolène Royal voulait y aller mais Valérie Trierweiler ne l'aurait pas supporté. Même des présidents de région ont été écartés pour que l'ex ne soit pas là".

Valérie Trierweiler va-t-elle perdre sa liberté de tweeter après le "missile" envoyé à Ségolène Royal ? En tout cas, la compagne du président de la République avait prévenu dans une interview accordée à l'hebdomadaire Femme actuelle et publiée le 28 avril (article abonnés) "François me fait totalement confiance. Sauf sur mes  tweets ! Certains aimeraient que je réagisse moins sur ce réseau social, mais tout le monde respecte ma liberté. J'ai du caractère, on ne peut pas me brider."

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