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Régionales en Ile-de-France : Audrey Pulvar propose une "Assemblée citoyenne" avec des citoyens et des militants associatifs
©LOU BENOIST / AFP

Proposition

Cette Assemblée aurait pour mission de donner son avis sur "les projets structurants" qui affectent l'environnement, les transports ou encore le logement.

Audrey Pulvar n'est pas encore officiellement candidate aux élections régionales de juin prochain, mais cela ne saurait tarder. "Je n'en suis pas loin", a répondu l'actuelle adjointe de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, dans une interview au Parisien publiée ce samedi. "Mon annonce pourrait intervenir en janvier", avance-t-elle, après avoir rappelé que son mouvement "Ile-de-France en commun", a déjà reçu le soutien du Parti socialiste, de Place publique, du Parti radical de gauche. "J'espère que le Parti communiste nous rejoindra aussi", dit-elle.

En attendant cette annonce, elle fait déjà part de ses premières propositions de campagne sur le  sujet de l'écologie. Sur le modèle de la convention citoyenne sur le climat, elle veut créer une "Assemblée citoyenne du long terme". Elle sera composée "de 100 à 150 citoyens de la région tirés au sort et de 50 personnalités qualifiées venues des associations. Elle sera éclairée par un conseil scientifique permanent et donnera son avis sur les projets structurants, ayant un impact sur l'environnement, la biodiversité, le climat, les transports, les logements, la transformation de l'agriculture, l'aménagement du territoire… Cette assemblée sera aussi dotée d'un droit d'initiative de référendum régional et d'un droit d'interpellation du conseil régional qui devra motiver ses décisions de suivre ou pas les avis émis", précise-t-elle.

Parmi ses autres propositions : acter le principe de non-régression, c'est-à-dire que la collectivité "s'engagera à ce qu'aucune de ses décisions ne revienne sur des avancées faites pour la préservation de l'environnement ou du climat". Elle veut aussi mettre en place "des outils d'évaluation de son empreinte écologique pour réduire au maximum sa prédation sur les ressources planétaires".

Quant à la gratuité du pass Navigo, "elle sera mise en place progressivement, sur toute la mandature", assure Audrey Pulvar. Cette mesure, estimée à 2,5 milliards d'euros par an, sera financée "par des taxes sur l'e-commerce, les transports de marchandises polluants ou sur les fortunes immobilières".

Le Parisien

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