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Régionales : "le Front de gauche s'est planté" reconnait un de ses leaders
©REUTERS/Eric Gaillard

Mea Culpa

Invité sur France Info, le porte-parole du parti communiste Olivier Dartigolles affirme que l'alliance de gauche a "participé à la désespérance."

Au lendemain des élections régionales, c'est l'heure des remises en question. Et du côté du Front de gauche, le constat est amer, entre la poussée du Front national et l'échec généralisé de la gauche.  "Le Front de gauche s'est planté. Voilà, on s'est planté" a déclaré, laconique, le porte-parole du parti communiste Olivier Dartigolles. L'alliance (entre autres) du PCF et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon a même "participé à la désespérance parce que des gens qui nous regardaient en ayant espoir en ce qu'on pouvait engager ont été profondément déçus."
Sans aucune censure, le porte-parole reconnait que "dans sa forme actuelle, le Front de gauche ne répond décidément plus du tout à l'urgence démocratique et politique" et qu'il va falloir  "tout revoir du sol au plafond, une refondation complète."
Pour le communiste, il s'agit maintenant de redonner un élan à sa formation, sans s'interdire les discussions, que ce soit avec Jean-Luc Mélenchon ou le parti socialiste.  "Il y aura besoin de tout le monde" explique Olivier Dartigolles, même s'il évoque plutôt la gauche du PS et "certainement pas Emmanuel Macron." Il a néanmoins critiqué en creux l'attitude de Jean-Luc Mélenchon qui prévoit déjà un "Front populaire" pour 2017. "Et qu'aucun d'eux ne fasse le pas supplémentaire vers la candidature à la présidentielle parce que ça nous pourrit" a-t-il averti.
Lu sur France Info

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