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Régionales : dans les Hauts-de-France, pas de "front républicain" en vue contre Marine Le Pen
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Chacun pour soi

Contrairement à 2015, la gauche ne veut cette fois pas se "sacrifier" pour faire réélire Xavier Bertrand.

Une fois, mais pas deux. Après avoir décidé de se retirer à l'issue du premier tour des régionales de 2015 pour donner une chance à Xavier Bertrand (alors LR) de l'emporter face au Front national dans la région Hauts-de-France, le Parti socialiste fait marche arrive. En mars 2021, Patrick Kanner - candidat probable des socialistes - refuse de se "sacrifier". "Il faut que cesse cette anomalie démocratique ! La gauche aura été absente pendant cinq ans de l'hémicycle régional, ce n'est pas normal. Il ne faut pas que cela se renouvelle", a-t-il déclaré au Parisien - Aujourd'hui en France.

Même son de cloche chez les Insoumis, où l'idée d'un barrage au parti de Marine Le Pen ne séduit plus. "J'ai vu dans les Hauts-de-France comment cette stratégie n'avait pas empêché le Rassemblement national de progresser. Le risque, en cas de retrait, poursuit le député du Nord, c'est surtout de voir les autres partis se tasser",  explique Ugo Bernalicis, possible tête de liste de La France insoumise. Il craint même qu'une partie des électeurs insoumis, en cas de retrait de leur champion, décide de voter RN pour faire barrage... à Xavier Bertrand.

Chez les écologistes et les communistes non plus, "la question d'un front républicain ne se pose même pas", écrit Le Parisien. Chacun veut y aller pour gagner. Avec le risque que l'éparpillement des listes empêche de toute façon la gauche de se maintenir au second tour. Dans ce cas, effectivement, la question du front républicain ne se poserait pas. "Il faut éviter à tout prix l'éparpillement des listes de gauche, car, à moins 10 % au premier tour, impossible de se qualifier au second tour. Et à moins de 5 %, il est interdit de fusionner avec une autre liste", alerte Patrick Kanner.

Le Parisien

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