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Réforme scolaire : Benoît Hamon veut faire "consensus" pour changer les notes avant 2015 et ainsi "stimuler" les élèves
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Ca ne va pas plaire à tous

Le ministre de l’Education nationale ouvre ce mardi une "conférence nationale sur l’évaluation des élèves" afin de réformer le système de notation.

Après les rythmes scolaires, c'est maintenant les notes qui sont au coeur des discussions. Benoît Hamon critique désormais le système de notation français dans une interview publiée ce mardi dans Le Parisien : "aujourd'hui, notre système d'évaluation souligne les lacunes et les échecs des élèves, ce qui peut être très décourageant pour certains (...) En France, Si vous avez 10 de moyenne, on considère que vous "valez" 10.", s'est-il exprimé. 

En espérant parvenir d'ici à décembre à un"consensus" sur une notation plus appropriée, le ministre de l'Education nationale souhaite que la notation devienne "plus exigeante, qu'elle en dise plus ; qu'elle soit bienveillante et qu'elle stimule au lieu de décourager", a-t-il affirmé. 

Une récente enquête Pisa menée par l'OCDE montre que "les jeunes Français sont ceux qui redoutent le plus l'erreur". En partant de ce constat, Benoit hamon veut "donc lancer une réflexion pour une nouvelle évaluation au service de l’apprentissage et des progrès des élèves".

Avec un nouveau système d'évaluation, le ministre vise à sortir de la logique "acquis" ou "non acquis" des notes. "Un écolier qui éprouve des difficultés en grammaire et en syntaxe obtiendra zéro en dictée. S’il a progressé en syntaxe, mais qu’il fait encore trop de fautes en grammaire, il aura toujours un zéro. Comment peut-il savoir qu’il a progressé ?", a expliqué Benoît Hamon. 

Un changement du système de notation est donc à prévoir, mais la possibilité d'une suppression totale des notes est cependant écartée par le ministre. "La note doit être utilisée à bon escient. Elle est utile, mais, quand elle paralyse, on doit lui substituer d'autres formes d'évaluation", a-t-il estimé. Le ministre souhaite donc  évaluer "différemment". De la même manière que les travaux personnels encadrés, "qui permettent de juger l’aptitude de l’élève à travailler de manière collective".

lu sur leparisien

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