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Réforme du travail : Muriel Pénicaud assure que le gouvernement ne reculera pas face à la mobilisation
©ALAIN JOCARD / AFP

Qui vivra verra

Dans une interview au Parisien, la ministre du Travail affirme que l'exécutif a un "mandat très clair" pour agir.

Cela pourrait presque être pris pour un défi : le gouvernement ne reculera pas sur sa réforme du travail en cas de mobilisation forte dans la rue, assure Muriel Pénicaud ce dimanche dans un entretien au Parisien, où elle était face à face avec des lecteurs. Alors qu'on lui demande si elle "reculer(a) s'il y a beaucoup de monde dans la rue" les 12 et 23 septembre, la ministre répond que "non" car "cette loi travail a été annoncée de manière très précise pendant la campagne présidentielle". Le président a donc "été élu avec un mandat très clair sur le sujet", souligne-t-elle.

"Nous sommes donc comptables d'appliquer vis-à-vis de nos concitoyens ce pourquoi le président et l'Assemblée nationale ont été élus", poursuit la ministre.

Dans cet entretien, elle défend aussi le contenu de sa réforme, assurant que "nous ne nous inspirons pas des modèles anglo-saxons mais nous inventons un modèle à la française, cousin des modèles scandinaves." Elle note qu'au sein de l'entreprise, "il faut oser le dialogue social, cela renforcera la compétitivité, l'innovation et le progrès social." Si le dialogue se passe mal, précise-t-elle à un lecteur, "on continuera à appliquer les accords de branche".

Les nouvelles dispositions sur le licenciement visent à "sécuriser le cadre juridique", souligne-t-elle, notant que "le but des patrons n'est pas de licencier. S'ils le font, c'est qu'il y a un problème, une perte de parts de marché..." 

Interrogée sur l'enquête préliminaire ouverte sur Business France, un établissement public qu'elle a dirigé pendant trois ans, elle précise que "cette enquête n'entrave en rien mon action. (...) Lorsqu'un dysfonctionnement est suspecté au sein d'un établissement public, il est signalé de droit à la justice. C'est ce qui a été fait et une enquête a été ouverte, ce qui est la procédure normale. J'ai la conscience tranquille."

Lu dans Le Parisien

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