Réforme des rythmes scolaires : Peillon tente de rassurer les enseignants <!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon face au défi de la grogne des enseignants
Vincent Peillon face au défi de la grogne des enseignants
©Reuters

Au tableau !

Alors que les enseignants sont appelés à faire grève ce mardi, le ministre de l'Éducation a tenu à les rassurer.

Vincent Peillon face à la grogne des enseignants. Ce mardi, le principal syndicat du 1er degré appelle à la grève contre le retour à une semaine de quatre jours et demi de classe dans les écoles primaires avec un allègement de la journée pour les écoliers. Si elle devrait être assez suivie, le ministre de l'Éducation nationale a réaffirmé sa volonté de mener son projet à bien même s'il s'avoue conscient que les enseignants "s'inquiètent" de l'impact de la réforme et sur leur "organisation de vie". "Il est mieux d'aller en cours trois heures le mercredi matin pour faire des maths et du français plutôt que faire ça en fin de journée quand les enfants sont fatigués", a-t-il affirmé avant d'ajouter que "les enfants ne pouvaient plus avoir 144 jours de classe par an engendrant « des journées surchargées". 

Sur Europe 1, il s'est défendu d'avoir taxer le corps enseignant de corporatiste. "Je n'ai jamais laissé entendre qu'il y avait un conservatisme au coeur de l'Education nationale", a-t-il promis tout en déclarant : "personne ne va souffrir, je veux l'école de la bienveillance. Je ne crois pas à ces histoires de corporatisme". Vincent Peillon s'est aussi dit favorable à ce "qu'on mette les professeurs les plus expérimentés dans les zones où il y a le plus de difficultés". Pour le ministre de l'Education nationale, il suffira de mettre en place "des tas d'aménagements de services".

Selon lui, la situation nécessite de "repenser l'éducation prioritaire en mettant en place une stabilisation des équipes, en attirant ceux qui ont le plus d'expérience et en leur permettant de travailler ensemble".

Lu sur Le Parisien

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