Réforme des retraites : Laurent Berger (CFDT) préfère des « avancées concrètes » à la poursuite d'un « but difficile à atteindre »<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurent Berger s'est confié sur la réforme des retraites dans un entretien au JDD.
Laurent Berger s'est confié sur la réforme des retraites dans un entretien au JDD.
©CHARLES PLATIAU / POOL / AFP

Mobilisation syndicale

Laurent Berger a annoncé dans le JDD qu’il souhaite « participer à la suite » des négociations à Matignon.

Laurent Berger, le premier secrétaire de la CFDT, précise dans un entretien au JDD, ce dimanche 21 mai, que la bataille des retraites « ne cessera jamais », tout en précisant cependant qu'il préfère « obtenir des avancées concrètes » pour les salariés plutôt que de « poursuivre un but difficile à atteindre ». On verra après le 8 (juin, jour de l'examen d'une loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites, ndlr). C'est certain qu'on ne va pas faire des manifestations à répétition ». Il avait exhorté mardi la Première ministre à ne pas empêcher le vote du 8 juin visant à abroger la réforme des retraites.

Laurent Berger va officiellement quitter ses fonctions le 21 juin. Il s’est confié sur l’avenir du mouvement social contre la réforme des retraites et sur les perspectives de la mobilisation syndicale dans le cadre de cette interview accordée au JDD :

« Notre sujet aujourd'hui, au sein de l'intersyndicale, est de se demander si on envoie dans le mur cette force populaire en lui faisant poursuivre un but difficile à atteindre ? Ou est-ce qu'on la transforme en énergie pour mettre nos interlocuteurs sous pression et obtenir des avancées concrètes ? Je préfère la deuxième option ».

Les syndicats ont renoué le dialogue cette semaine avec la Première ministre Elisabeth Borne lors de réunions bilatérales à Matignon, malgré leur opposition intacte contre la réforme des retraites, promulguée le 14 avril.

Alors que le gouvernement n’a pas reculé sur la réforme des retraites, les syndicats sont confrontés à un dilemme, rejeter la reprise du dialogue avec le gouvernement ou reprendre les discussions pour tenter d’obtenir des « avancées concrètes ».

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a affirmé ce mercredi ne pas voir l'intérêt d'une multilatérale Etat-syndicats-patronat s'il n'y avait « pas d'annonces concrètes sur la question du retrait de la réforme des retraites ou de la hausse des salaires ».

« Nous participerons à la suite », indique Laurent Berger dans les colonnes du JDD. « Certains collègues de l'intersyndicale peuvent être en désaccord là-dessus. Mais nous voulons nous servir de la force du mouvement social pour obtenir des avancées pour les travailleurs et cela nécessite d'aller discuter. (…) L'intersyndicale se réunira le 30 mai, nous verrons si une réponse émerge le soir même. Si on peut porter des revendications communes, c'est très bien. Sinon, cela reste la pluralité du mouvement syndical ».

JDD

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