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Référendum en Italie : la victoire du "non"
©Reuters

Game over

Matteo Renzi a annoncé sa démission.

Les Italiens ont massivement rejeté dimanche, par référendum, la réforme constitutionnelle portée par le chef du gouvernement, Matteo Renzi, arrivé au pouvoir en février 2014. En effet, selon des résultats partiels portant sur plus de la moitié des bureaux de vote, le non l'emporterait à plus de 60 %. Pour cause, la majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des "frondeurs" du Parti démocrate (PD) de Matteo Renzi, avait appelé à voter "non". Tous, ils dénonçaient une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

Démission 

Il l’avait promis, en cas d’échec, il démissionnerait. Tôt lundi matin, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé donc sa démission, qu'il remettra dans la journée (à l'issue d'un Conseil des ministres) au président italien Sergio Mattarella.

"Mon expérience de chef de gouvernement s'arrête là", a déclaré Matteo Renzi, ému. "Aujourd'hui, le peuple italien a parlé sans équivoque. J'embrasse fort mes amis du oui, on a essayé", a-t-il ajouté en adressant ses "félicitations au front du non et en lui souhaitant d'œuvrer pour le bien de l'Italie et des Italiens".

Lu sur Europe 1

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