« Reculer serait abdiquer » : Bruno Retailleau appelle Emmanuel Macron à « tenir » sur la réforme des retraites<!-- --> | Atlantico.fr
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Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-­LCI, Bruno Retailleau a évoqué le travail des sénateurs LR dans le cadre de l'examen de la réforme des retraites.
Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-­LCI, Bruno Retailleau a évoqué le travail des sénateurs LR dans le cadre de l'examen de la réforme des retraites.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

« Vraie réforme de droite »

Bruno Retailleau était l’invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-­LCI ce dimanche. Le patron des sénateurs LR souhaite faire du texte « une vraie réforme de droite » alors que les débats se poursuivent au Sénat.

Depuis jeudi, les sénateurs se penchent sur la réforme des retraites. Invité dimanche sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-­LCI, le leader des sénateurs LR, Bruno Retailleau a précisé le rôle que tient sa famille politique dans la reformulation du texte de l'exécutif :

« C'est pas nous qui votons la réforme de Monsieur Macron, c'est la majorité de Monsieur Macron qui choisit de voter notre réforme ».

Selon Bruno Retailleau, le Sénat n'est en aucun cas « la caution » du pouvoir en place.

La majorité sénatoriale LR a d’ailleurs bien l’intention de « modifier substantiellement le texte pour en faire une vraie réforme de droite », et ce alors que le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a défendu dans les colonnes du Parisien ce week-end une réforme « de gauche ».

L'intersyndicale a appelé à mettre la France « à l'arrêt » le 7 mars. Une forte mobilisation est attendue contre la réforme des retraites du gouvernement.

Bruno Retailleau a rappelé l'importance du droit de grève, et de manifester, tout en déplorant les tensions entre les députés au sein de l’Assemblée nationale lors de l’examen du texte en ce début d’année :

« Reconnaissons même d'ailleurs que les organisations syndicales ont plutôt réussi leurs manifestations jusqu'à présent. Curieusement, l'ordre a été dans la rue et le désordre a été dans l'Assemblée nationale ».

Le sénateur LR a qualifié d'« inacceptables » les déclarations du patron de la CGT, Philippe Martinez, appelant à « mettre l'économie à genoux » :

« Ce que fait la CGT, c'est une forme de privatisation des moyens de production de la communauté nationale ».

Bruno Retailleau a aussi tenu à adresser un message à l'attention d'Emmanuel Macron à travers cette interview :

« Je lui dis de tenir. (...) J'ai toujours pensé que reculer, pour Emmanuel Macron, ce serait abdiquer sur le plan symbolique. S'il reculait, il ne pourrait plus réformer, et c'en serait terminé de son quinquennat. (...) L'affaiblissement politique, je pense qu'il ne s'en remettrait pas ».

Le Figaro

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