RDC : les États-Unis redoutent une aggravation de la situation si Kabila reste au pouvoir <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
RDC : les États-Unis redoutent une aggravation de la situation si Kabila reste au pouvoir
©Reuters

Cocotte minute

"Le Congo est à un mois d'une crise constitutionnelle complète", a prévenu Anthony Gambino, ancien directeur à Kinshasa de l'USAID, l'agence humanitaire du département d'État.

Si la fin de son mandat est officiellement programmée pour le 20 décembre 2016, le président de la RDC Joseph Kabila est suspecté par plusieurs pays occidentaux, mais aussi par ses opposants, de repousser l'élection présidentielle afin de garder son poste. Arrivé au pouvoir en 2001 après la mort de son père Laurent-Désiré Kabila, l'actuel président a été élu en 2006, puis réélu en 2011. 

Selon une décision prise en mai dernier par la Cour constitutionnelle, Joseph Kabila demeurera président si l'élection ne se tient pas à la date prévue. Le scrutin devant être "convoqué 90 jours avant l'expiration du mandat du président", la vote est donc censé avoir lieu le 19 septembre prochain, ce qui semble de moins en moins envisageable. 

À l'occasion d'une conférence de l'institut Brookings sur la RDC, deux anciens officiels américains ont ouvertement exprimé leur inquiétude quant à la situation violente que pourrait selon eux traverser la RDC si Joseph Kabila se maintenait au pouvoir. 

"Le Congo est à un mois d'une crise constitutionnelle complète", a prévenu Anthony Gambino, ancien directeur à Kinshasa de l'USAID, l'agence humanitaire du département d'État, qui s'exprimait aux côtés de l'ambassadeur de RDC à Washington, François Nkuna Balumuene.

"Plus on se rapproche de ces dates butoirs, moins les bons scénarios sont plausibles et plus les mauvais sont probables (…) Si nous ne trouvons pas de solution négociée, ces scénarios extrêmement préoccupants pourraient se traduire par de la violence", estime quant à lui Thomas Perriello, émissaire du département d'État pour l'Afrique des Grands lacs.

>>>> À lire aussi : Kabila, le prochain Compaoré ?

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !