Rassemblement de surveillants devant la prison de Condé-sur-Sarthe après la prise d'otages<!-- --> | Atlantico.fr
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Une photo prise le 12 juin 2019 montre une vue du centre pénitentiaire d'Alençon, à Condé-sur-Sarthe. Deux gardiens de prison ont été retenus en otages le 5 octobre.
Une photo prise le 12 juin 2019 montre une vue du centre pénitentiaire d'Alençon, à Condé-sur-Sarthe. Deux gardiens de prison ont été retenus en otages le 5 octobre.
©GUILLAUME SOUVANT / AFP

Manque de moyens

Les surveillants se sont mobilisés et ont protesté ce mercredi contre le manque d'effectifs et des rythmes de travail difficiles dans cette prison de haute sécurité. Une prise d'otages s'est déroulée ce mardi dans l'enceinte de la prison de Condé-sur-Sarthe.

Une trentaine de surveillants ont bloqué ce mercredi 6 octobre au matin la prison de Condé-sur-Sarthe au lendemain d'une prise d'otages par un détenu qui a retenu pendant plusieurs heures deux surveillants, selon des informations de l'AFP auprès de sources concordances.
"Ce matin, à la prise de service, il y a eu un blocage de l'établissement, qui a été levé en milieu de matinée, lié à la prise d'otages de mardi", selon les précisions à l'AFP d'une porte-parole régionale de l'administration pénitentiaire. 
Selon Joseph Rousseaux, secrétaire interrégional de FO Pénitentiaire, "à la prise de service à 6H00, une trentaine de personnes sont restées devant (la prison) en signe de soutien aux collègues et pour protester. Ils ont levé le blocage vers 13h30", a-t-il confié à l'AFP. 
Parmi leurs revendications figurent notamment le manque d'effectifs et des rythmes de travail compliqués dans cette prison de haute sécurité.
La prise d'otage a duré quatre heures ce mardi. Une surveillante avait été libérée "volontairement" vers midi tandis que son collègue, blessé, l'a été après intervention du Raid, le preneur d'otage ayant alors "accepté volontairement de se rendre",  selon le procureur de la République d'Alençon François Coudert. 
Le détenu, Sofiane Rasmouk, avait été condamné à perpétuité pour viol et tentative de meurtre. Il était arrivé le 17 septembre dans ce centre de détention. 

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