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Radicalisation islamiste : 8 départements comptent plus de 300 personnes signalées
©Reuters

Bataillons

Aucun département n'est épargné par le phénomène, montre une carte de la radicalisation dressée par le Journal du dimanche.

Alors que les débats tournent autour des individus "Fichés S", il existe une base de données plus récente et moins connue, qui liste les islamistes radicaux présents sur le territoire : le  Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

Ce fichier, dont le JDD a obtenu des données, compte 15.000 personnes susceptibles de constituer une menace. 

Parmi elles, 4.000 constituent le "haut du spectre", "c’est-à-dire les plus susceptibles de passer à l’action, et que les agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) suivent de très près", écrit le journal, citant un responsable policier. Plus de 2000 personnes sont impliquées dans des filières djihadistes. Sur les 15.000 individus, seulement 2.500 sont jugés assez peu dangereux pour ne nécessiter qu'une "simple veille".

Parmi les fichés, 18% sont des mineurs, dont le plus jeune à 11 ans, révèle le JDD. 

La carte de France des radicalisés montre que les "plus gros contingents de radicalisés se recrutent dans les zones urbaines (la région parisienne, le Nord, le Rhône, l’arc méditerranéen), "des zones à forte densité, d’anciens bassins industriels, foyers traditionnels d’immigration", précise-t-on à l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat)". Huit départements comptent plus de 300 cas signalés et "aucun n'est épargné par le phénomène".

Lu dans Le JDD

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