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Radicalisation : une quinzaine de personnes seraient concernées à la préfecture de police
©MARTIN BUREAU / AFP

Ennemi intérieur

Le député LR Éric Diard, auteur d’un rapport publié en juin sur la radicalisation au sein du service public, estime que le cas de l'assaillant de la préfecture de police de Paris n'est pas isolé.

L'enquête ouverte à la suite de l'attaque à la Préfecture de police de Paris, jeudi, lors de laquelle quatre policiers ont été tués, a pris un tournant, vendredi, lorsque le parquet national antiterroriste s'est finalement saisi de l'enquête, au regard des éléments rassemblés à ce stade des investigations par les enquêteurs de la brigade criminelle. Le suspect était en effet converti à l'islam et se serait radicalisé.

L'homme, employé depuis 2003 à la maintenance informatique de la direction du renseignement parisien, ne serait pas un cas isolé, selon le député LR Éric Diard, auteur d’un rapport publié en juin sur la radicalisation au sein du service public. "Dans la police, sur les 150.000 agents, le directeur général de la police nationale dit qu’il y en a une quinzaine de suivis pour radicalisation. Je dirai plutôt une trentaine", a-t-il déclaré samedi au micro d’Europe 1. "Au niveau de la Préfecture de police, sur 43.000 agents, une quinzaine étaient suivis pour radicalisation", a-t-il précisé.

Le député rappelle que les effectifs sont régulièrement contrôlés. "Il y a des habilitations, des contrôles qui sont fait tous les cinq ans par la DGSI d’abord, puis l’IGPN. Je pense qu’il est passé à travers les mailles du filet", a-t-il expliqué. "Soit il y a eu une faille du renseignement, soit, à cette époque-là [lors du dernier contrôle, ndlr], il n’était pas encore radicalisé."

Il assure que si l'homme a réellement tenu des propos déplacés sur l’attentat de Charlie Hebdo, il était "impossible que l’on puisse laisser un tel individu à un poste aussi stratégique".

Europe 1

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