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Radicalisation : 26 clandestins fichés S ont été expulsés depuis l'assassinat de Samuel Paty
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP / POOL

Les calculs sont pas bons Gérald

Après la décapitation du professeur d'histoire-géographie, Gérald Darmanin avait annoncé l'expulsion de 231 clandestins fichés S. Trois semaines après, seuls 26 ont été reconduits à la frontière.

Deux jours après l'assassinat d'un professeur par un jeune islamiste, le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait fait part de son intention de demander aux préfets d'expulser "dans les prochaines heures" 231 étrangers fichés pour radicalisation à caractère terroriste. Dans cette liste, 70% des concernés étaient originaires du Maghreb et de la Russie.

Or, trois semaines plus tard, seuls 26 de ces individus ont déjà été expulsées, indique le ministère de l’Intérieur. En outre, "plus d’une centaine" ont été enfermées en centre de rétention administrative (CRA), où sont placés les étrangers en situation irrégulière en attente de leur expulsion. 

Pour tenter de faciliter ces expulsions, Gérald Darmanin a entamé ce vendredi 6 novembre une tournée, notamment au Maghreb, sur le thème de "la lutte contre le terrorisme et la lutte contre l’immigration irrégulière",. Ce voyage prévoit notamment des arrêts à Rome, en Tunisie, en Algérie et à Malte, afin de discuter de la réforme du système européen d’asile et d’immigration mais aussi de négocier des laissez-passer consulaires auprès des pays dont sont originaires les clandestins radicalisés. Ces déplacements interviennent après une première visite au Maroc mi-octobre.

"On a une quadruple difficulté", reconnaît-on Place Beauvau: "D’abord le Covid et la fermeture des frontières. Les pays d’origine doivent aussi les reconnaître, cela prend du temps. Ces gens ont aussi la possibilité de faire des recours administratifs. Et le droit international, qui nous interdit de renvoyer vers des pays en guerre, comme la Syrie et la Libye".

Sud Ouest

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