Racisme anti-blanc : Copé soutenu par 56% des Français

Voilà un soutien réconfortant. Régulièrement cité comme perdant pour l'élection à la présidence de l'UMP face à François Fillon, Jean-François Copé avait décidé de frapper fort en parlant de l'existence d'un racisme anti-blanc. Fustigé par la gauche, le maire de Meaux (Seine-et-Marne) a, toutefois, reçu l'appui d'une majorité de Français sur cette question. Ainsi, un sondage TNS Sofres pour i-Télé a révélé que 56% des personnes sondées pensent qu'un racisme anti-blanc se développait bien dans les quartiers des grandes villes et 51% estiment que le secrétaire général de l'UMP a eu raison d'en parler. Parmi eux, 84% des sympathisants de droite sont d'accord avec l'affirmation de Copé alors que 27% sont contre.

Par ailleurs, 29% des Français interrogés craignent que les propos de Jean-François Copé n'attisent "les tensions au sein de la société française". Ils sont 20 % à ne pas s'exprimer. Si l'idée est largement répandue du côté de l'extrême droite, elle était considérée comme "tabou", selon le maire de Meaux. Pour 56% des Français, l'UMP et le Front National sont en désaccord sur l'essentiel mais partagent certaines idées. Un sentiment qui est d'ailleurs ressenti par les sympathisants UMP (77%) et ceux du FN (68%).

L'enquête a été réalisée par internet le 27 septembre auprès d'un échantillon de 1.014 individus âgés de 18 ans et plus. Jean-François Copé avait affirmé : "un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus -dont certains ont la nationalité française- méprisent des Français qualifiés de 'gaulois' au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux".