Quand les prisonniers islamistes radicaux de Fresnes sont regroupés dans une même partie de l'établissement<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Ce procédé de regroupement a engendré la grogne des certains prisonniers "radicaux" de l'établissement
Ce procédé de regroupement a engendré la grogne des certains prisonniers "radicaux" de l'établissement
©REUTERS/Regis Duvignau

Principe de précaution

A titre expérimental, la prison du Val-de-Marne a procédé à ce système afin d'empêcher ces détenus de "pouvoir recruter au sein de la population" pénitentiaire.

C'est une pratique novatrice que tente la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne. Une expérience qui risque de faire du bruit. En effet, selon l'AFP, les détenus identifiés comme islamistes radicaux sont regroupés dans une même partie de l'établissement. D'après plusieurs sources, ce système a été mis en place afin d'empêcher ces détenus de "pouvoir recruter au sein de la population" pénitentiaire.

Ils ne pourront ainsi plus "toucher les personnes plus faibles, qui seraient susceptibles d'être radicalisées. On est un peu un site pilote sur ce principe-là" adit cette source. La chancellerie a indiqué à l'AFP que "la question des regroupements était à l'état de réflexion". Ce procédé a engendré la grogne des certains prisonniers "radicaux" de l'établissement qui en signe de protestation ont refusé vendredi de réintégrer leur cellule après une promenade. Une attitude qui a obligé la prison à prendre des sanctions contre eux.

"On s'attendait à une réaction" a expliqué une source pénitentiaire. Pour Yoan Karar, secrétaire local du syndicat SNP-FO, la mise en place de ce système n'est pas une bonne idée. "Cela ne fait que créer un noyau dur et leur donner de l'importance. Ils mettent des choses en place de façon forcée, sans concertation" a-t-il affirmé.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !