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Quand François Hollande fait du charme aux patrons de la Silicon Valley
©Reuters

Opération séduction

"Nous n'avons pas peur de mettre nos meilleures entreprises dans la Silicon Valley, pas peur non plus d'attirer des talents ou des investisseurs étrangers dans notre pays", a déclaré le chef de l'Etat.

"Etes-vous capable aujourd'hui d'embrasser vraiment les entrepreneurs et de leur faire un hug ?" Ce mercredi, Carols Diaz, l’entrepreneur à l’origine du mouvement des pigeons, en 2012, a mis au défit François Hollande, en visite à la Silicon Valley, en Californie. En mission pour charmer les patrons, le chef de l’Etat s’est exécuté sous les applaudissements des quelques dizaines de dirigeants de start-up présents.

Le président de la République a ensuite promis dès "le mois prochain" un dispositif "aussi incitatif qu'aux Etats-Unis" pour le "financement participatif" des jeunes pousses françaises. Il a également évoqué des mesures en faveur des étudiants créateurs d'entreprise et relancé l'idée de "passeports talents" pour les créateurs étrangers.

Plus tard, à table avec des géants de l’Internet tels qu’Eric Schmidt (Google), Sheryl Sandberg (Facebook), Jack Dorsey (Twitter) ou Mitchell Baker (Mozilla Foundation), François Hollande a déclaré : "Nous n'avons peur de rien, pas peur de mettre nos meilleures entreprises dans la Silicon Valley, pas peur non plus d'attirer des talents ou des investisseurs étrangers dans notre pays." "Nous devons accepter une émulation favorable à l'emploi dans notre pays, c'est pour ça que j'ai dit à ces grands groupes : venez investir en France, venez créer des emplois, [...] venez aussi soutenir les start-up françaises."

Il n'a toutefois pas abordé avec ces tycoons du Web la question qui fâche : leurs pratiques d'optimisation fiscale qu'il avait jugé "pas acceptables" à quelques jours de son départ pour les Etats-Unis.

Lu sur Le Nouvel Obs

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