Putsch au Niger : le départ des soldats français n’est pas « à l’ordre du jour », selon Catherine Colonna<!-- --> | Atlantico.fr
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Des soldats français du 2e Régiment Etranger de Parachutistes et des soldats nigériens se préparent pour une mission sur la base aérienne française BAP, à Niamey, le 14 mai 2023.
Des soldats français du 2e Régiment Etranger de Parachutistes et des soldats nigériens se préparent pour une mission sur la base aérienne française BAP, à Niamey, le 14 mai 2023.
©ALAIN JOCARD / AFP

Présence française en Afrique

La ministre française des Affaires étrangères juge « très sérieuse» la menace d’une intervention militaire des pays de la CEDEAO en réaction au coup d’Etat du 26 juillet.

Catherine Colonna, la ministre française des Affaires étrangères, s’est exprimée sur la crise au Niger. Elle a mis en garde les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger. Selon Catherine Colonna, ils « feraient bien de prendre la menace d'intervention militaire par une force régionale très au sérieux ». La ministre était l’invitée de France Info ce samedi 5 août.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest a prévenu que les forces armées des Etats membres de cette organisation régionale étaient prêtes à intervenir militairement au Niger.

La CEDEAO exige que le président élu Mohamed Bazoum soit réinstallé d'ici dimanche.

« Les coups d’Etat ne sont plus de mise. Il est temps d’y mettre fin», a alerté Catherine Colonna qui estime qu’une intervention de la CEDEAO est « crédible ».

Vendredi, la CEDEAO a déclaré qu’elle avait défini les contours d'une « éventuelle intervention militaire ».

Selon Catherine Colonna, « plusieurs de ces pays disposent de forces robustes et ont fait savoir qu'ils étaient prêts à intervenir si c'était nécessaire ».

En cas d’intervention armée, le rôle de la France interroge. « Nous n’en sommes pas encore là », a répondu Catherine Colonna qui estime que le départ des soldats français déjà présents au Niger n’est pas « à l’ordre du jour », malgré les demandes des putschistes.

« Les forces françaises présentes au Niger » le sont « à la demande des autorités légitimes du pays, sur la base d'accords signés avec les autorités légitimes de ce pays pour aider à la lutte contre le terrorisme », a affirmé la diplomate qui précise que, depuis le putsch, la France a seulement « suspendu [sa] coopération militaire et [sa] coopération civile » avec le Niger.

Le Figaro

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