PSA : une entrée de l'Etat au capital ? "Possible" dit Jérôme Cahuzac, "non" affirme Bercy<!-- --> | Atlantico.fr
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Les difficultés de PSA sont nombreuses
Les difficultés de PSA sont nombreuses
©Reuters

Appel d'air

Le quotidien Libération avait déjà dévoilé l'information dans son édition de vendredi.

Jérôme Cahuzac l'a confirmé du bout des lèvres ce vendredi. Une entrée de l'Etat au capital de PSA Peugeot Citroën est "possible". Une information qui tombe au lendemain de l'annonce par le constructeur automobile en difficultés de colossales dépréciations d'actifs. Sur BFMTV/RMC, il a estimé "c'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI (Fonds stratégique d'investissement, NDLR) existe".

Le quotidien Libération avait déjà dévoilé l'information dans son édition de ce vendredi : "La situation du groupe inquiète l'exécutif. À tel point que, selon nos informations, l'éventualité d'une entrée de l'État au capital de PSA est examinée de près à l'Élysée", a écrit le journal sans citer ses sources. Le quotidien a précisé qu'il ne s'agissait, "à ce stade, que d'une hypothèse de dernier recours, au cas où le groupe ne parviendrait pas à endiguer ses pertes". "Mais si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'État pourrait y participer", a indiqué une "source élyséenne" au journal, précisant toutefois qu'il reviendra à la direction du constructeur automobile de mettre la question sur la table. "De sources gouvernementales, on confirme que l'État ne laisserait pas PSA faire faillite. Même si la question n'est pas d'actualité tout de suite", a encore écrit le quotidien.

L'État a accordé une garantie de 7 milliards d'euros à la banque interne de PSA en octobre dernier en échange d'un droit de regard sur "toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe". Selon Libération, le gouvernement aurait aussi envisagé que Louis Gallois prenne la suite de l'actuel patron actuel de PSA, Philippe Varin, dont le mandat arrive à échéance en mai.

Vers 10h30 ce vendredi, les services de Pierre Moscovici ont démenti. "La participation de l’État au capital de PSA n'est pas à l'ordre du jour", a dit l'entourage du ministre de l'Economie et des Finances.

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