Provocation à la violence : le rappeur Orelsan relaxé en appel <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Provocation à la violence : le rappeur Orelsan relaxé en appel
©Reuters

Décision de justice

La cour d'appel de Versailles a estimé que "sanctionner" les chansons en question "reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d'abandon d'une génération.

La cour d'appel de Versailles a relaxé ce jeudi le rappeur Orelsan, jugé en appel pour provocation à la violence dans plusieurs de ses textes. Plusieurs associations de défense des droits des femmes avaient décidé de poursuivre Aurélien Cotentin (de son vrai nom), pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence", après un concert donné à Paris par le rappeur en 2009.

Orelsan était poursuivi par les 5 associations suivantes : Chiennes de garde, Collectif féministe contre le viol, Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et Mouvement français pour le planning familial.

La cour d'appel a estimé que "sanctionner" les chansons en question "reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d'abandon d'une génération, en violation du principe de la liberté d'expression".

Dans leur décision, les magistrats rappellent que le rappeur "n'a jamais revendiqué" publiquement "la légitimité des propos violents, provocateurs ou sexistes tenus par les personnages de ses textes qu'il qualifie lui-même de 'perdus d'avance'".

Par ailleurs, selon les juges, "une écoute exhaustive et non tronquée de ses chansons permet de réaliser qu'Orelsan n'incarne pas ses personnages" et que la "distanciation" entre eux est "évidente".

Lu sur France TV Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !