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Prothèses PIP : Jean-Claude Mas est libéré mais reste sous contrôle judiciaire
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La décision du doyen des juges d'instruction de Marseille Pierre Philipon a provoqué la colère des plaignantes.

"Ruiné" : c'est ainsi que le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP a décrit sa situation à sa sortie de prison. Impliqué au centre d'un scandale sanitaire international, l'homme d'affaires avait été incarcéré il y a huit mois en détention provisoire suite à une mise en examen. En cause : des prothèses défaillantes composées de gel silicone frauduleux destiné à un usage industriel et non pas médical.

Le doyen des juges d'instruction de Marseille Pierre Philipon a ordonné lundi la remise en liberté de Jean-Claude Mas, qui devra néanmoins rester sous contrôle judiciaire. Il a pour obligation de ne pas quitter les départements du Var et des Bouches-du-Rhône, et de pointer une fois par semaine à partir du 5 novembre au bureau de police de Six-Fours-les-Plages, sa commune de résidence.

Cette décision a provoqué la colère des plaignantes, à l'image de Joëlle Manighetti, victime des prothèses mammaires, au micro d'Europe 1 : "J'estime que par respect pour toutes les familles, il devrait rester incarcéré, ne serait-ce que pour montrer que l'on a une considération vis à vis de toutes ces femmes qui souffrent", "Parce que nous sommes toutes dans des prisons maintenant. On ne sait toujours pas à quoi s'attendre puisque ce qui nous a été implanté dans le corps n'a jamais été implanté dans des corps humains".

Amaigri et fatigué, Jean-Claude Mas est sorti à pied de la prison du Pontet dans le Vaucluse vers 16 heures lundi après-midi. Vêtu d'un bonnet bleu, il portait deux sacs en plastique sous le bras.

Lu sur Europe 1

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