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Prostitution : la pénalisation des clients étudiée par l'Assemblée à partir de ce vendredi
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Débats

La proposition de loi vise également à abroger le racolage passif et prévoit des mesures d'accompagnement pour quitter la prostitution.

La proposition de loi visant, entre autres, à sanctionner les clients de prostituées sera étudiée à partir de ce vendredi après-midi en séance à l'Assemblée nationale. Des débats qui se dérouleront alors que le sujet divise fortement l'opinion publique. Les écologistes et quelques députés UMP seront des alliés inattendus tentant de faire supprimer la disposition qui prévoit une amende de 1 500 euros pour avoir payé pour des actes sexuels.

Les députés Maud Olivier (PS), Catherine Coutelle (PS) et Guy Geoffroy (UMP), instigateurs de cette proposition de loi, se disent confiants d'obtenir "une large majorité" lors du vote solennel prévu le 4 décembre prochain. Deux rassemblements sont prévus à la mi-journée près de l'Assemblée. Le premier, réalisé à l'appel du Syndicat du travail sexuel, visera à lutter contre la pénalisation du client. Le second est, organisé par plusieurs associations féministes et d'aides aux prostituées, militera en faveur de la loi.

Ce texte vise également à abroger le racolage passif et prévoit des mesures d'accompagnement social pour celles et ceux qui veulent quitter la prostitution. Les étrangères, qui représentent 80 à 90 % des prostituées, selon le ministère de l'Intérieur, engagées dans un "parcours de sortie" pourront obtenir un titre de séjour de six mois, renouvelable. Il y aurait environ 20 000 prostituées en France.


Lu sur Le Point

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