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Projet de loi Noé : les espoirs déçus d'Emmanuel Macron
©Reuters / Charles Platiau

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Son projet de loi destiné à saisir les nouvelles opportunités économiques apportées par la révolution numérique est en train d'être édulcoré, sous fond de rivalités politiques.

Les ambitions déçues d'Emmanuel Macron. Le ministre de l'Economie, chouchou des Français, n'a pas été gâté par le remaniement. Alors que certains lui prédisaient un poste avec des compétences élargies, il est finalement passé de la 11e à la 14e place du classement protocolaire. Surtout, un de ses grands projets, la loi "Macron 2", est en train d'être sévèrement édulcorée.

Un article du Monde revient sur ce camouflet. En novembre, Emmanuel Macron avait bien présenté les grands axes de Noé, son nouveau projet de loi destiné à saisir les nouvelles opportunités économiques apportées par la révolution numérique. Mais finalement, son texte va être dispatché dans d'autres projets du gouvernement : la réforme du code du travail, portée par la ministre du Travail Myriam El Khomri, et le projet de loi sur l’éthique et la transparence financière préparé par le ministre des Finances, Michel Sapin.

Si le gouvernement a officiellement évoqué "un choix technique", LeMonde y voit plutôt un choix politique. "L’exécutif n’a pas envie de s’offrir un nouvel épisode d’affrontement avec sa majorité alors que, pour une partie d’entre elle, il fait encore figure d’épouvantail et de chantre de la dérégulation" note le quotidien, qui évoque également les rapports tendus entre Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, et Michel Sapin, ministre du Budget, qui cohabitent à Bercy. 

Le journal écrit aussi que, dans les projets de loi qui doivent être présentés en mars au conseil des ministres, la loi Macron 2 a été largement modifié. L’avant-projet de Myriam El Khomri a été transmis au Conseil d’Etat mais la partie visant à assouplir les règles du licenciement économique, évoquée dans la presse, n’y figure pas. Quant à la partie de Michel Sapin, "elle devait encore faire l’objet de derniers arbitrages. Mais elle restera relativement circonscrite, en tout cas bien moins ambitieuse que ce qu’imaginait au départ le ministre de l’économie : sur un texte initial qui comporte une cinquantaine d’articles, elle ne devrait en occuper qu’une dizaine.".

Lu sur Le Monde

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