Procès en diffamation : Jean-Christophe Lagarde se défend de tout clientélisme<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Christophe Lagarde
Jean-Christophe Lagarde
©LUDOVIC MARIN / AFP

Justice

Le président de l'UDI attaque en diffamation contre une journaliste qui l'accuse de communautarisme

 Lundi 19 septembre s'est tenu à Versailles le procès en diffamation intenté à l'encontre de la journaliste Ève Szeftel par Jean-Christophe Lagarde, ex-député, ex-maire de Drancy, mais toujours président de l'UDI raconte Le Point.

L'homme politique a cité deux témoins, deux religieux, un rabbin et un imam pour démontrer qu'il ne pouvait être communautariste (comme l'écrit la journaliste dans son livre) puisqu'il était apprécié des deux communautés.

"Pourtant, interrogés par les avocats de la prévenue, Mes Jakubowicz et Zimeray, aucun des deux religieux ne semble franchement à l'aise avec l'idée que leur maire et ami ait pu, d'une quelconque manière, aider, protéger ou donner des responsabilités à la compagne – elle aussi violente - d'un membre du gang des Barbares. Ce groupe s'était rendu coupable de l'assassinat antisémite d'Ilan Halimi en 2006".

"La journaliste décrit les méthodes clientélistes de l'élu et met en lumière ses liens, parfois indirects, avec des voyous multirécidivistes dont il n'aurait pas dû ignorer le pedigree judiciaire. L'audience prend des airs de procès du clientélisme, lorsque un ancien préfet de Seine-Saint-Denis, appelé à témoigner, évoque des « actes graves et délibérés dans la gestion de la municipalité de Bobigny » (tenue à l'époque par les proches de Jean-Christophe Lagarde)."

Le délibéré sera rendu le 21 novembre.

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