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Primaire de la droite et du centre : revivez le débat décisif minute par minute
©France 2

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Les sept candidats de la primaire à droite se sont affrontés pendant plus de deux heures lors du troisième débat.

A trois jours du premier tour, les sept candidats (Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson, François Fillon et Bruno Le Maire) ont échangé leurs arguments pendant plus de deux heures.

>>>> A lire aussi : Primaire de la droite et du centre : ce qu'il faut retenir du dernier débat décisif

>>>> Revivez le direct du débat, minute par minute :

23h30 : FIN DE CE DIRECT

23h27 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "Au premier tour, on choisit. Il y a la revanche, la nostalgie, la déprime, changer les personnes... (...) Voter pour moi, c'est choisir des solutions nouvelles".

23h26 : François Fillon : "J'ai un programme qui n'est pas facile. Mais c'est le seul qui rendra sa liberté aux pays". 

23h25 : Nicolas Sarkozy : "La période qui s'annonce peut amorcer un nouveau départ. Je peux incarner ce nouveau départ".

23h24 : Bruno Le Maire : "Dans la situation où est la France aujourd'hui, la meilleure solution, c'est l'audace".

23h23 : Jean-François Copé : Moi je rêve que dans les cinq, dix années qui viennent, la France retrouve sa grandeur".

23h22 : Alain Juppé : Si vous me faites confiance, j'agirai vite, d'abord avec des ordonnances, et ensuite fermement".

23h21 : Jean-Frédéric Poisson : "Le redressement de notre pays passe par des mesures énergiques, qui ne sont pas nouvelles".

23h20 : le débat touche à sa fin, les candidats disposent chacun d'une minute pour livrer leur conclusion 

23h11 : Nicolas Sarkozy : "Je pense qu'il n'y a pas d'identité heureuse quand il y a six millions de chômeurs et le plein emploi en Allemagne (...) Combien va-t-on payer les fonctionnaires à 39 heures? Je veux qu'ils travaillent plus pour être payés plus. Il ne peut y avoir d'augmentation du de temps de travail sans augmentation des rémunérations. François sous-estime le ras-le-bol de la classe moyenne sur les impôts. L'alternance ne peut se traduire que par une baisse d'impôt. Je refuse les deux points de TVA. Je souhaite une baisse d'impot sur le revenu, la suppression de toutes les cotisations sociales sur les emplois familiaux et la suppression de l'ISF".

23h10 : Alain Juppé : "Je pense que les Français m'ont parfaitement compris. La France ne nage pas dans le bonheur. Chaque chef d’Etat doit fixer un cap : la joie de vivre ensemble (…) La question qui doit être posée quant à l’immigration illégale, c’est comment on renvoie chez eux les immigrés illégaux? La question ne concerne pas uniquement les 10.000 personnes concernées par le regroupement familial comme le suggère Nicolas Sarkozy".

23h07 : Bruno Le Maire : "Il faut une égalité entre les agents du service public et les agents du privé. On ne peut pas avoir un statut aussi différent entre public et privé au niveau des retraites".

23h05 : Jean-François Copé : "Un sujet me parait majeur en matière sécuritaire : notre pays est vulnérable, il faut recruter 50.000 policiers, magistrats et gardiens de prison. François Fillon m'a objecté qu'il était soucieux des finances publiques. Quand j'étais ministre du Budget, j'ai laissé la France dans les critères de Maastricht alors qu'il disait qu'elle était en faillite".

23h02 : Alain Juppé : "J'ai proposé de revenir sur les régimes spéciaux de retraite, ce que je n'ai pas réussi à faire en 1995, et qu'on n'a toujours pas réussi à faire aujourd'hui".

23h00 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "Il y a quelque chose de surréaliste dans ce débat. On parle du nombre de fonctionnaires, mais pas du périmètre de l'action de l'Etat. Moi, je pense qu'on a dévoyé le statut de la fonction publique".

22h56 : François Fillon, à propos du nombre de fonctionnaires : "La question qui est posée c'est : 'Est-ce qu'on peut continuer à emprunter autant d'argent ?' Si on veut répondre à cette question, il faut réduire le nombre de fonctionnaires. Je propose de passer de 35 à 39 heures pour les 5,5 millions d'emplois publics, ça permet de réduire de 500 000 le nombre de fonctionnaires".

22h53 : François Fillon : '"Il faut réduire les dépenses publiques. Et réduire les échelons administratifs. La réforme du conseiller territorial, je l'ai proposée en 2000. Il faut la refaire. Et fusionner départements et régions".

22h49 : Alain Juppé : "J’ai écouté les élus, ils me disent 'laissez nous respirer, on va pas tout reprendre à zéro' (…) Les collectivités locales doivent faire des économies, et on doit leur donner le moyen".

22h46 : Bruno Le Maire : "Il faut simplifier cette organisation. L'Etat, c'est la protection des Français. Le redécoupage régional, n'est ni fait, ni à faire. Ça a été fait sans consulter les personnes dans les régions. Est-ce-qu'il faut revenir dessus ? Ce n'est pas la priorité. Dans les régions où il y a eu des blessures comme l'Alsace, je suis pour que l'on puisse faire toutes les expérimentations souhaitables. Et cela peut être fait au niveau local, sans refaire une grande loi".

22h42 : Jean-Frédéric Poisson : "Ce découpage territorial est fait n'importe comment. Il aurait fallu laisser le soin à chaque département de choisir".

22h39 : les candidats débattent maintenant de la fusion des régions 

Nathalie Kosciusko-Morizet : "La façon dont François Hollande a agi, découpant sur un coin de table des régions historiques, fortes, c'est une forme de mépris".

22h34 : Jean-François Copé : "Baisser les allocations chômage, c'était une partie du programme de 2007. On ne l'a pas fait, et à la place, on a fait un RSA jeunes, on a renforcé l'assistanat". 

22h30 : Bruno Le Maire : "Si on veut que ça change, il est temps de prendre des mesures radicales sur le marché du travail. Je vous rassure : il est totalement hors de question de mettre en place des emplois à 5 euros". 

22h28 : les candidats abordent la question sociale

Alain Juppé : "14% de la population française vit sous le seuil de pauvreté, et il n'y a eu aucune amélioration ces dernières années (…) Il faut inciter les bénéficiaires du RSA à reprendre un travail, sanctionner un refus, mais mon objectif, c'est de débloquer le marché de l'emploi en supprimant les charges pour les emplois peu qualifiés".

22h24 : Jean-Frédéric Poisson : "Je constate que le port de l'uniforme pour les enfants de Martinique et de Guadeloupe marche très bien, il n'y a donc pas de raison que ça ne marche pas en France (…) Quand les familles ont des enfants turbulents, comme celui que j'ai été, il faut les aider et non les condamner. Je plaide pour le retour de l'Etat dans les quartiers. La politique familiale est la clé, pas seulement les maisons de correction".

22h21 : Jean-François Copé : "Je veux voir les élèves chanter l'hymne national, saluer le drapeau tricolore, porter un uniforme avec l'écusson de leur collège et réaliser un service national de six mois. L'école doit être le rendez-vous de la mixité sociale pour toute une génération". 

22h18 : François Fillon : "Il faut que 75% du temps passé à l'école primaire soit consacré aux fondamentaux. Les élèves qui ne les maîtrisent pas ne doivent pas aller au collège tant qu'ils ne les maîtrisent pas (…) Je propose qu'on sélectionne les élèves à l'université sur les résultats du baccalauréat. Un baccalauréat rénové, avec moins d'épreuves".

22h15 : Nicolas Sarkozy : "Je souhaite une loi autonomie II où les universités décideraient des conditions de la sélection pour y rentrer, du prix demandé aux étudiants et du système de bourse. Il n'y a pas besoin de faire remonter ça au ministère. En les mettant devant leurs responsabilités, on aura les meilleures universités du monde".

22h13 : Alain Juppé : "Il faut personnaliser les enseignements en fonction des compétences des élèves. Donc je propose de donner plus d’autonomie aux établissements (…) Aujourd'hui, nous laissons nos lycéens se précipiter dans des filières où ils n’ont aucune chance de réussir. C'est ce que j'appelle une sélection par l'échec. Je veux rompre ce cercle (…) Il faut que, dès la classe de 1re, chaque élève soit reçu par son professeur principal et un enseignant du supérieur pour éviter les erreurs d'orientation".

22h10 : Jean-Frédéric Poisson : "J'ai connu l'idée d'un collège unique qui pourtant tolérait parfaitement les classes de niveaux (…) Le problème d'un professeur, c'est qu'il est confronté à une hétérogénéité des niveaux de ses élèves. Il faut prendre acte que les talents des élèves sont différent les uns des autres, c'est pour ça que je suis pour la suppression du collège unique, pour qu'il soit préservé de l'impératif du marché".

22h07 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "C'est les mêmes qui viennent des plus grandes écoles, qui poussent leurs enfants dans les filières les plus élitistes, qui veulent trier les enfants dès l'âge de 11 ans et mettre fin au collège unique. C'est quelque chose qui a été fait par la droite dans les années 70 et c'est une bonne chose."

22h04 : Jean-François Copé : "Si le collège ne marche pas aujourd'hui, c'est parce qu'il est le même quel que soit le quartier où il se trouve et la population à laquelle il s'adresse. C'est une fiction (…) Chaque chef d'établissement doit pouvoir avoir la main sur son établissement, comme j'ai pu le voir lors de mon expérience de maire. Au-delà de ça, ce qui manque, c'est donner confiance en soi aux élèves. Je propose donc une évaluation dès le CM2 pour que l'enseignement soit adapté en 6ème à chaque quartier".

22h00 : Les candidats s'expriment sur le thème de l'éducation 

Bruno Le Maire : "Il ne s'agit pas de faire pâtissier à l'âge de 11 ans. L'école, ça ne marche pas, ça ne permet pas à chaque enfant de trouver sa voie. J'estime qu'il faut donner à chaque enfant des options très ouvertes, deux fois par semaine, pour découvrir quel talent il veut développer. L'objectif est de revaloriser la voie professionnelle, montrer que l'intelligence de la main vaut celle de l'esprit".

21h56 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "On a besoin d'une grande politique européenne sur la question migratoire. Ce n'est pas parce que Schengen a échoué qu'il ne faut pas donner une seconde chance. Les jihadistes nous attaquent comme civilisation, et pas Etat par Etat".

21h53 : Alain Juppé, interrogé sur la question européenne : "L'Europe est menacée de dislocation aujourd'hui, parce qu'elle n'est pas comprise, et parce qu'elle n'est plus aimé. Séparés, nous risquons de devenir les Etats vassaux des grands empires qui se reconstituent aujourd'hui, la Russie, la Chine, les Etats-Unis".

21h49 : François Fillon : "Il faut lutter contre les gaz à effet de serre. Donc, il faut fermer toutes les centrales qui travaillent avec des énergies fossiles, et les remplacer par des énergies renouvelables (…) le nucléaire est une richesse française (…) Il faut donc moderniser le nucléaire, et ne surtout pas fermer les centrales (…) on ne fermera pas la centrale de Fessenheim".

21h45 : les candidats abordent la question du climat et du nucléaire 

Nicolas Sarkozy : "Il faut arrêter de dire que les agriculteurs sabordent le climat. Je défendrai les agriculteurs français (…) Je propose que la taxe carbone aux frontières de l'Europe soit de 1% à 3% sur les produits européens (…) Quand je vois que les Allemands viennent de rouvrir toutes leurs centrales nucléaires, je suis parfaitement d'accord avec eux. Alors il faut dire aux Américains : 'vous pouvez sortir de l'Accord de Paris mais nous, on se défendra'".

21h41 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "La France est un des quelques pays qui a une grande armée, qui peut se projeter, mener des opérations extérieures. Avec le Brexit, nos dépenses militaires représenteront 25% des dépenses militaires européennes. Nous avons besoin d'investir plus dans notre armée. Nous portons un fardeau qui profite à d'autres, notamment aux Européens. Il faut que l'Europe y prenne sa part, que l'on puisse sortir ces dépenses des critères de 3% de Maastricht".

21h36 : Bruno Le Maire : "Je propose de porter à 2% de notre richesse nationale le budget de la Défense en France, en coordination avec les autres pays européens sans penser à une défense fédérale à laquelle on n'arrivera pas".

21h34 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "Nous avons besoin de nous doter de nouveaux outils juridiques pour combattre les mouvements islamistes qui se développent chez nous. Le ministère de l'Intérieur a fermé quatre mosquées hier, mais on n'aurait pas pu le faire hors de l'état d'urgence".

21h30 : Jean-Frédéric Poisson : "Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'autre alternative politique dans le pays. Si Bachar Al-Assad s'en va, il y aura les islamistes, il y aura les Frères musulmans. Je crois que Bachar Al-Assad est le président en place et la diplomatie consiste à discuter avec les gens en place et il faut prendre ces dispositions même si elles ne nous plaisent pas".

21h25 : Jean-François Copé : "Personne n'a la moindre sympathie pour Bachar al-Assad mais on ne peut pas courir 36 lièvres à la fois. Nous avons une priorité : notre sécurité et les intérêts de la France. Dans la hiérarchie des ennemis, il y en a un devant tous les autres : Daech. La priorité, ce n'est pas le sort de Bachar al-Assad mais la destruction de l'Etat islamique".

21h23 : François Fillon : "Il faut une coalition avec les Russes, bien sûr, et je trouverais fort de café qu'après l'attitude contre-productive que nous avons eue avec la Russie, les Etats-Unis et la Russie se réconcilient par dessus nos têtes".

21h20 : les candidats évoquent la lutte contre l'État islamique 

Nathalie Kosciusko-Morizet : "Il y a des forces spéciales au sol en Syrie, mais je ne souhaite pas envoyer des forces régulières au sol en Syrie. Notre rôle est d'accompagner une coalition".

"La lutte contre l'EI est donc pour moi la priorité absolue", assure Alain Juppé, qui mènera "sans merci la lutte contre l’Etat islamique s'il était élu aux plus hautes fonctions".

21h15 : Nicolas Sarkozy répond à David Pujadas sur les accusations de Ziad Takkiedine, à propos du financement libyen de la campagne de 2007 : "Quelle indignité ! Nous sommes sur le service public. Vous n'avez pas le droit de faire écho à un homme qui a fait de la prison".

21h12 : Jean-François Copé : "C'est l'Amérique de toutes les colères qui a gagne comme dans de nombreux pays où la droite et la gauche se sont battues pour la défense des minorités alors qu'en réalité, le vrai débat est entre les perdants et gagnants de la mondialisation. Et c'est vrai aussi en France où des millions de Français qui n'ont rien demandé, travaillent et sont pointés du doigt".

21h10 : Nicolas Sarkozy : "L'élection de Trump va avoir deux conséquences géostratégiques majeures. La première puissance du monde va défendre ses intérêts avec plus d'agressivité. Il faut arrêter d'être naïf. On ne peut pas laisser massacrer notre industrie, notre agriculture...".

21h08 : Nathalie Kosciusko-Morizet : "Ce qui était détestable dans les propos de Donald Trump l'est toujours. Le sexisme, le racisme, l'homophobie ne sont pas plus acceptables parce qu'il a été élu président. Il a été élu, on va devoir travailler avec lui, mais ça ne nous oblige pas à lui".

21h05 : Alain Juppé : Les Français diront (si je suis le meilleur candidat contre le populisme). Donald Trump fera-t-il, après l'élection, ce qu'il avait promis avant ? Il y a des raisons d'en douter. Et on peut se poser la question pour la France aussi".

21h03 : Jean-Frédéric Poisson : "Ce que les Etats-Unis nous disent, c'est un message sur la mondialisation heureuse telle qu'elle a été mise en place par les Occidentaux, et tous les gens autour de moi".

21h02 : Bruno Le Maire : "Il est temps de répondre à cette colère, pas comme M. Trump avec des promesses qui ne seront pas tenues, mais avec des propositions positives".

21h00 : François Fillon prend la parole en premier pour évoquer l'élection de Donald Trump ": C'est le choix du peuple américain (…) Si nous sommes alliées, nous avons beaucoup de contentieux, qui ne datent pas de monsieur Trump (…) Il faut convaincre les Européens de mettre en place une relation transatlantique plus équilibrée. C'est ça l'enseignement que je tire".

20h50 : les candidats arrivent sur le plateau pour un dernier repérage

20h45 : la place de chaque candidat et l'ordre de prise de parole ont été décidés par un tirage au sort : François Fillon s'exprimera le premier, et Nathalie Kosciusko-Morizet aura le mot de la fin. 

20h30 : les sept candidats se trouvent désormais dans leurs loges, en attendant de se rendre sur le plateau.

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