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Primaire : "On essaye de dissuader les gens d’aller voter", alerte Alain Juppé
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Force tranquille

Le maire de bordeaux était l'invité ce lundi d'Europe 1. L'occasion pour lui de revenir sur les sujets de l'actualité et d'attaquer Nicolas Sarkozy qui lui reproche de faire appel aux électeurs de gauche.

Les partisans de la Manif pour tous : "Je suis prêt à les écouter" affirme Alain Juppé. "Je peux comprendre les inquiétudes ou même parfois la colère" mais "je ne remettrai pas en cause le mariage des personnes du même sexe. Je me battrai farouchement contre la GPA. Je ne veux pas de cette marchandisation du corps humain. Je veux réserver la PMA au couple hétérosexuel."

Le premier débat de la primaire : "Je ne me suis pas senti vainqueur. C’était une émission un peu difficile. Elle a été équilibrée, mais ce sont les téléspectateurs qui sont juges, pas moi."

Les électeurs de gauche : "Je vois que Nicolas Sarkozy fait mieux que moi dans l’électorat du Front national, alors va-t-on interdire là aussi l’ouverture de la primaire ? Je n’ai pas fait appel aux électeurs de gauche, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? C’est qui les électeurs déçus du hollandisme ? Ce sont souvent des déçus du sarkozysme qui ont voté Hollande en 2012 et qui aujourd’hui nous revienne. On ne va pas leur fermer la porte. On va avoir besoin de rassembler largement les Français. Je ne vais pas dire aux Français qui veulent voter pour moi : allez vous faire voir!"

"Pourquoi a-t-on peur de ces primaires, c’est incroyable ! On essaye de dissuader les gens d’aller voter. Moi, je n’ai pas peur du suffrage universel. Je n’ai pas peur des électeurs qui adhèrent aux valeurs de la droite et du centre."

Emmanuel Macron : "Je pense que le critère de choix de ceux qui m’aideront ce sera la compétence et la loyauté. Sur le plan de la compétence, la gestion du dossier Alstom n’a pas montré que M. Macron était capable d’anticiper. Quant à la loyauté, il commence en politique avec les plus vieilles recettes, celles qui consistent à planter un poignard dans le dos de celui qui l’a fait"

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Les fonctionnaires : "Il faut être audacieux mais réaliste. J’entends certains nous dire qu’ils supprimeront 600.000 postes de fonctionnaires. 570.000 fonctionnaires vont partir à la retraite dans les cinq ans qui viennent. Ça veut dire qu’on ne recruterait aucun fonctionnaire. Si une organisation ou une entreprise ne recrute personne pendant cinq ans, elle meurt."

Notre-Dame-des-Landes : Le maire de Bordeaux achèvera le projet s'il est élu. "Je respecterai à la fois la loi et la volonté populaire. C’est un nouvel exemple de ce qu’est devenu ce gouvernement : un gigantesque foutoir. La France n’est plus gouvernée. J’irai jusqu’au bout."

Le prélèvement à la source : "Non, je le décalerai, cette réforme n’est pas prête. Ce n’est pas le moment de charger les entreprises de fonctions supplémentaire. Dans son principe, je en suis pas contre, mais elle est mal préparée."

Jacques Chirac : "Nous avons eu une relation extrêmement forte, que je définirai comme presque filiale, c’est presque un père pour moi. J’ai pour Jacques Chirac de l’affection, de l’admiration, du respect. J’ai toujours eu de la fascination pour la culture qu’il dissimulait un peu."

La Russie : "La Russie, avec les avions de Bachar el-Assad, écrase la population d’Alep. M. Poutine n’a pas de conseils à nous donner en la matière. On ne peut pas ne pas parler avec un pays comme la Russie. Le dialogue est nécessaire, mais on peut dire ce qu’on pense, de façon forte."

Lu sur Europe 1

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