Prêtre enlevé au Cameroun : Hollande assure que "tout sera fait pour qu'il puisse être libéré"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande s'est exprimé sur l'enlèvement du père Georges Vandenbeusch
François Hollande s'est exprimé sur l'enlèvement du père Georges Vandenbeusch
©Capture écran BFM

Inquiétude

Georges Vandenbeusch, un prêtre de 42 ans, a été enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi dans une zone à risque située au nord du Cameroun.

Les informations concernant l'enlèvement de Georges Vandenbeusch commencent à arriver. On en apprend chaque instant un peu plus. Mais le rapt ce mercredi soir de ce prêtre de 42 ans dans une zone à risques du nord du Cameroun inquiète les autorités françaises. A tel point que François Hollande s'est exprimé ce jeudi sur ce sujet. Lors d'un point presse à Monaco, le président de la République a affirmé que "tout sera fait pour que le prêtre Georges Vandenbeusch puisse être libéré".

"Nous mettons tout en œuvre pour que ce prêtre puisse être retrouvé et que nous puissions lui rendre la liberté", a a ajouté le chef de l'Etat. Il a aussi souligné qu'il avait été enlevé dans une zone considérée comme "éminemment dangereuse", rappelant que "c'est là-même qu'avait été capturée la famille Moulin-Fournier". "Il faisait l'exercice de son culte dans un lieu qu'il savait dangereux, il avait été prévenu du risque. Il n'empêche, tout doit être fait et sera fait pour qu'il puisse être libéré dans les meilleurs délais", a-t-il ajouté. Le président de la République a demandé aux ressortissants français "de ne rien faire qui puisse mettre en danger leur vie ou les exposer à des enlèvements".

Plus tôt dans la journée, Laurent Fabius avait indiqué avoir alerté "plusieurs fois" Georges Vandenbeusch sur la dangerosité de la zone dans laquelle il se situati et l'avait exhorté à partir. "Il lui avait plusieurs fois été précisé que c'était une zone dangereuse" et "on lui avait recommandé expressément de ne pas y rester, mais il avait estimé qu'il devait y rester", a assuré le ministre des Affaires étrangères, en marge d'un déplacement au Maroc. "On est en train de préciser les circonstances de son enlèvement, essayer de retrouver qui l'a enlevé et tous les moyens sont déployés pour essayer de le retrouver et de le libérer", a-t-il enchaîné. Le chef de la diplomatie française a affirmé n'avoir, à ce stade, aucune précision sur l'identité des ravisseurs et signalé que Paris était en contact avec les autorités camerounaise. Les soupçons se portent sur le groupe terroriste nigérian Boko Haram.

lu sur RTL.fr

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