Présidentielle 2017 : une primaire à gauche est "indispensable" selon Thierry Mandon<!-- --> | Atlantico.fr
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Thierry Mandon est pour une primaire à gauche en 2016
Thierry Mandon est pour une primaire à gauche en 2016
©BFM Business

Mettre le feu aux poudres

Selon le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, "le président a besoin de ce ressourcement pour être revitalisé".

Officiellement la question n'avait pas encore été soulevée. Surtout pas par un membre du gouvernement. La présidentielle 2017 est encore loin et la gauche aspirait à un temps de latence sur ce sujet. Mais voilà, Thierry Mandon a dégainé le premier. Invité dans l'émission Preuve par 3 sur Public Sénat-AFP-Dailymotion mardi soir, le secrétaire d'État à la Réforme de l'État a évoqué la tenue d'une primaire à gauche. Il l'a même jugée "indispensable".

Pour lui, "il vaut mieux que trois-quatre personnes (...) s'affrontent dans une primaire (...) plutôt que de dire il n'y aura pas de primaire et qu'on fasse comme on a fait en 2002 : un premier tour avec des candidats multiples à gauche, et résultat : on n'est pas au deuxième tour". Si officieusement, dans les têtes des patrons du parti la question était posée, en public Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS tente depuis plusieurs semaines de botter en touche.

Car comment peut-on organiser à gauche avec un président sortant ? François Hollande doit-il y participer ? Pour Thierry Mandon, sans aucun doute. "Oui, comme aux États-Unis, c'est l'occasion de ressourcement pour le président sortant. Le président a besoin de ce ressourcement pour être revitalisé" a-t-il indiqué. "La primaire, pour moi, elle est indispensable, pas pour faire du tir aux pigeons contre X ou Y ou pour écarter telle candidature, y compris celle du président de la République s'il réussissait son quinquennat et qu'il voulait se représenter. Elle est indispensable parce que (...) ce que vous ne réglez pas dans une primaire, vous le retrouvez au premier tour de la présidentielle", a-t-il insisté. Si on ne fait pas de primaire, "ça veut dire que vous diminuez les forces, les capacités de la gauche à être présente au second tour de la présidentielle" a conclu le secrétaire d'Etat. Reste à savoir comment ces propos vont être perçus par le chef de l'Etat.

Lu sur Public Sénat

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