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Présidentielle 2017 : revivez le premier débat entre les cinq principaux candidats
©AFP

Confrontation

Un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon se sont affrontés pendant plus de trois heures, lundi soir sur TF1.

  • Les candidats ont débattu pendant plus de trois heures 
  • Il s'agit du premier des trois débats programmés avant le premier tour
  • Selon l'Ifop, Marine Le Pen est toujours donnée en tête au premier tour (26%)
  • Tous les participants ont déploré l'absence des "petits candidats"

>>>> À lire aussi : 1er débat de la présidentielle : ces 7 sujets trop vite zappés mais dont on aimerait vraiment entendre parler

>>>> 00h25 : FIN DE CE DIRECT

>>>> 00h20 : Le débat est maintenant terminé

00h19 : Emmanuel Macron : "L'alternance profonde c'est notre projet, ce n'est pas le tic-tac du balancier de la droite à la gauche, c'est un renouvellement des usages, des visages".

00h18 : Jean-Luc Mélenchon : "Le monde entre dans une saison des tempêtes, au sens propre, avec le changement climatique, et au sens figuré avec les montées des guerres. Nous ne pouvons pas affronter cette situation les pieds liés par les pouvoirs de l'argent".

00h17 : Marine Le Pen : "Je vous propose de vous rendre compte que la plupart des promesses prononcées ce soir ne pourront pas être mise en place, à cause de l'Europe, qui empêche de mettre en place des mesures de bon sens. Vous, Français, vous avez le droit de décider pour vous-mêmes".

00h16 : Benoît Hamon : "Je vous propose un vote utile, un vote qui vous est utile, utile à vos enfants et à vos petits-enfants. Nous avons pris l'habitude depuis longtemps de voter contre, par dépit, par déprime. Je vous propose de voter pour".

00h15 : François Fillon livre sa conclusion : "Je suis le seul à proposer un vrai changement pour le redressement de notre pays"

00h10 : Marine Le Pen : "Je ne vois pas comment on peut se préserver des terroristes quand on ne sait pas qui entre sur notre territoire". Il faut "retrouver la maîtrise de nos frontières (…) Puis, on interdit les organismes islamistes. On expulse les étrangers fichés S, on déchoit de la nationalité les binationaux qui sont convaincus de lien avec les instances islamistes. On interdit le financement aux étrangers des lieux de culte. Il faut aller les chercher partout où ils sont sinon nous serons submergés par cette idéologie. Tout n'a pas été fait pour cette guerre contre le fondamentalisme islamiste", a développé la présidente du Front national. 

00h06 : Jean-Luc Mélenchon : "Le terrorisme, c'est l'islamisme politique. Régionalement, ce sont des groupes qui se battent pour de l'énergie et des richesses. La religion est un prétexte (…) Il ne faut pas se diviser quand arrivent les attentats et châtier ceux qui collaborent avec les terroristes", a déclaré le candidat, en référence au groupe français Lafarge. 

00h02 : Marine Le Pen répond à Emmanuel Macron : "Vous avez parlé 7 minutes, et vous n'avez rien dit. Je suis incapable de résumer ce que vous avez dit. Vous ne savez pas ce que vous voulez, et je trouve ça très inquiétant. C'est le vide sidéral".

23h55 : Emmanuel Macron "Le mandat que m'aura donné le peuple français, c'est celui de défendre son indépendance et sa sécurité. Je défends son indépendance sur le plan économique. J'en défends les intérêts sur le plan de la sécurité. J'ai pris des engagements clairs pour investir dans notre défense, pour tenir nos engagements".

"Le désaccord que j'aurais avec certains, c'est l'interventionnisme. Une indépendance dans l'Europe, non pas pour s'y fondre, s'y confondre mais pour renforcer nos partenariats. J'aurais cette politique de crédibilité, de responsabilité car notre histoire, c'est une histoire séculaire. Nous avons ensemble construits la paix dans le monde, avec des alliances économiques, même parfois avec la Russie", a-t-il poursuivi. 

23h53 : François Fillon répond à Benoît Hamon : "Il faut beaucoup moins engager les armées que vous ne l'avez fait avec votre président [Hollande]. La France, c'est la France, elle ne peut pas assumer toutes ces responsabilités-là, elle doit partager le fardeau avec les autres pays européens. Les Allemands ne peuvent pas rester assis sur leurs excédents budgétaires regarder les soldats français risquer leur vie au Sahel".

23h51 : Benoît Hamon : "Toute intervention militaire de la France doit se situer dans le cadre d'un mandat des Nations unies (…) Nous avons une instabilité qui est née depuis que Donald Trump est président des États-Unis. Nous ne pouvons ignorer les prétentions de la Russie. La France est le seul pays à disposer d'un outil de défense complet (…) Dès lors que les Américains laissent apercevoir un désengagement, moins d'Amérique, cela doit être plus d'Europe, pour que nous puissions assurer une défense européenne", développe le candidat socialiste. 

23h49 : Jean-Luc Mélenchon : "Vraiment, le monde est devenu dangereux. (...) Il faut faire une conférence de la paix en Europe, car toute l'insécurité en Europe vient du fait que quand l'empire soviétique s'est effondré, personne n'a discuté les frontières (…)"La frontière entre la Russie et l'Ukraine, où est-elle ? La décision du bureau politique de Khrouchtchev, ou celle de Vladimir Poutine ?", a lancé le candidat. 

23h46 : Marine Le Pen : "Personne ne doit décider à notre place. Beaucoup proposent des défenses européennes, si ça avait existé pendant la guerre en Irak, on aurait dû aller faire la guerre là-bas alors que Chirac avait dit non. J'ai beaucoup aimé Chirac".

"Cela fait des années que l'on rogne sur le budget de nos armées. Je propose 2% du budget national dès 2018 et 3% dès la fin du quinquennat. Je considère que la sécurité du peuple français est une ultra-priorité", a-t-elle ajouté. 

23h43 : Les candidats abordent la dernière partie du débat, consacrée à la place de la France dans le monde

23h39 : Marine Le Pen : "Il y a un gaspillage incroyable en ce qui concerne les médicaments. J'ai eu trois enfants, la mère de famille que je suis aurait pu ouvrir une pharmacie tant j'en avais à leurs 18 ans (…) Je veux préserver la sécurité sociale, je suis étonné que Monsieur Fillon ait renoncé à son idée de la privatiser". 

23h36 : Jean-Luc Mélenchon : "Il faut créer une sécurité sociale intégrale qui intègre la totalité des frais de santé ! C'est assumable (…)  "L'espérance de vie baisse, car on travaille plus longtemps". Un constat "terrible" selon le candidat. 

23h33 : Benoît Hamon aborde le système de santé : "Les maladies chroniques sont liées à nos modes de vies. Elles peuvent être évitées par des politiques environnementales qui s'attachent à ce qu'on interdise les perturbateurs endocriniens".

"C'est terrifiant que dans certains déserts médicaux, il faut attendre 10 ou 15 jours avant d'avoir une consultation. Il faut que l'on puisse recruter les médecins dont on a besoin, selon la zone", explique le candidat. 

23h30 : Emmanuel Macron : "Ce qui est proposé par François Fillon, c'est de faire des économies sur celles et ceux qui sont en âge de partir, donc des économies sur le dos des Français (…) Je ne propose pas de faire la énième réforme qui consiste à bouger l'âge de départ, je propose une réforme en profondeur comme dans les pays scandinaves. Tout le monde n'a pas les mêmes droits (…) Je veux qu'un euro cotisé donne droit aux mêmes droits, quelle que soit votre situation (…) C'est ce que notre pays n'arrive plus à faire depuis des années, une réforme en profondeur, sacrifiée pour des projets à court terme et la démagogie". 

23h27 : François Fillon : "Le programme de Madame Le Pen sur les retraites, c'est le programme commun de la gauche de 1981".

23h26 : Marine Le Pen : "Si les retraites vont mal, c'est parce que vous n'avez pas réussi à créer de l'emploi dans notre pays. (...) On ne cesse de faire des réformes pour allonger la durée de cotisation, mais l'espérance de vie en bonne santé a tendance à reculer". 

23h22 : Benoît Hamon veut "renforcer le compte pénibilité"

"Je propose que justice soit faite à ceux qui ont eu un métier pénible, qui vivront moins longtemps. Je veux renforcer le compte pénibilité (…) Je propose qu'une personne puisse faire don de trimestres de cotisation à son conjoint", détaille le candidat. 

23h19 : Marine Le Pen répond à François Fillon : "C'est ce qu'on appelle le projet peur, comme avant le Brexit ou avec l'élection de Donald Trump"

"Je vais protéger les agriculteurs, les chefs d'entreprises, les indépendants. Je veux les préserver du serial killer qu'est le RSI. D'ailleurs je mettrai en oeuvre une amnistie pour les condamnés du RSI. J'augmente le minimum vieillesse de 25%. Le meilleur moyen de tuer une entreprise est de tuer les clients" (…) Je considère que les mutuelles ne sont pas là pour faire du fric, alors je proposerai qu'on interdise aux mutuelles de faire de la publicité. Cela permettra de redistribuer 8 milliards d'euros aux malades", poursuit la candidate. 

23h17 : François Fillon : "Le vrai serial-killer du pouvoir d'achat des Français, c'est madame Le Pen avec la sortie de l'euro. (...) On ne sort pas de la monnaie européenne pour une aventure qui aboutirait à la ruine des emprunteurs et des épargnants".

23h14 : Marine Le Pen : "43 milliards d'impôts supplémentaires sous monsieur Hollande, 35 sous monsieur Fillon. Stop ! C'est insupportable".

23h10 : Jean-Luc Mélenchon : "L'impôt a une structure totalement injuste, tout repose sur les classes moyennes. On commence par étaler les impôts sur 14 tranches. Tout personne qui gagne moins de 4000 euros paiera moins d'impôts avec mon système qu'avec le système actuel".

23h07 : François Fillon : "Avec Monsieur Hamon, c'est 32 heures, le revenu universel... On rêve, chacun sait que ces promesses ne peuvent pas être tenues".

23h05 : Benoît Hamon : "La seule idée innovante de cette campagne électorale, c'est le revenu universel. Comment augmenter le pouvoir d'achat et relancer notre économie".

23h03 : Marine Le Pen : "Je ne voulais pas intervenir dans ce débat d'ultralibéraux. Chacun propose une loi El Khomri puissance 1000 qui montre aux Français à quelle sauce ils vont être mangés (...) Le trou de la sécurité sociale, c'est de la faute des malades qui devraient arrêter de se soigner, c'est là où Monsieur Fillon a failli arriver. Je ne sais pas où il se trouve aujourd'hui".

22h57 : Jean-Luc Mélenchon : "Je mets 100 milliards d'investissements dans les secteurs du futur : la mer, les énergies renouvelables, 300 000 emplois de chaque côté et on revient au plein emploi... (…) Quand vous êtes au Smic, vous estimez que vous avez de la chance d'avoir un emploi, mais vous êtes 100 euros au-dessus du seuil de pauvreté". 

22h54 : Benoît Hamon : "Je serai le candidat du travail, de la feuille de paie, et d'une rémunération décente par rapport au travail. Et le revenu universel tel qu'il sera mis en place au 1er janvier 2018 permettra d'augmenter de 200 euros le revenu sans toucher au niveau du smic".

22h52 : Emmanuel Macron : "Je ne propose pas de supprimer les 35 heures dans la loi, car la situation est différente selon les secteurs d'activité. (...) Si le problème majeur de l'économie française était là, vous les auriez supprimées quand vous étiez au pouvoir (…) Je ne propose pas le Far West, je propose que [la durée du travail] soit négociée. C'est de la souplesse, c'est de la liberté". 

22h50 : François Fillon dénonce une "situation en matière de chômage qui est inacceptable et qui dure depuis 35 ans"

"Il y a autour de nous des pays qui ont réussi à atteindre le plein emploi. Il faut déjà regarder pourquoi nous n'avons pas réussi à stopper le chômage. Plus y a d'heures travaillées, plus il y a de production, plus il y a de richesse (…) Je veux donner la liberté de négocier le temps de travail au sein des entreprises. Pourquoi tout le monde devrait travailler 35 heures ? Il y a plein d'entreprises où les salariés veulent travailler plus de 35 heures", a développé l'ancien Premier ministre. 

22h47 : Les candidats abordent maintenant la deuxième partie du débat, en commençant par les questions économiques et sociales

22h40 : Jean-Luc Mélenchon : "Monsieur Fillon, on n'a jamais dit qu'on allait appuyer sur un bouton et arrêter le nucléaire. Ce qui est irrationnel, c'est que le nucléaire doit continuer comme ça sans problème. Clairement, toute une série de centrales sont arrivées au bout. Dans le prochain mandat, 18 réacteurs vont arriver à terme. Les recaréner va coûter 100 milliards. Je préfère prendre 50 milliards pour développer les énergies renouvelables".

22h34 : François Fillon évoque maintenant le thème de l'écologie : "Je veux réconcilier la croissance et la protection de l'environnement. Je veux respecter les engagements de la COP21, mais pour ce faire il ne faut pas de position idéologique (…) Nos réacteurs doivent continuer à produire de l'électricité tant qu'il n'y a pas de risque pour l'environnement (…) Le nucléaire est encore une force pour notre pays en terme d'économie et de compétitivité". 

22h28 : Marine Le Pen : "Cette campagne présidentielle a un avantage. Elle fait découvrir aux Français qu'un certain nombre de candidats défendent l'intérêt de grands groupes. (...) Il y a quelque chose qui me choque, car certains sont concernés, c'est ce qu'on appelle le pantouflage. On est fonctionnaire, on devient banquier... (…) Oui, il y a fondamentalement un gigantesque problème des intérêts privés qui s'invitent dans la campagne présidentielle". 

22h24 : Jean-Luc Mélenchon évoque les affaires judiciaires : "J'ai admiré vos pudeurs de gazelles, quand on dit que la campagne a été polluée par vos affaires d'argent. Nous trois on a rien à voir avec tout ça, ne nous mettez pas dans le même sac. Les électeurs pourraient récompenser les vertueux et châtier ceux qui le sont moins". 

22h21 : François Fillon : "Il ne faut pas jeter la Ve République aux orties (…) Le président de la République ne doit pas remplacer le premier ministre et les ministres, et ce ne sont pas les conseillers de l'Elysée, comme Monsieur Macron, qui n'ont aucune légitimité, qui doivent gouverner".

22h19 : Emmanuel Macron évoque le financement de sa campagne : "J'ai lancé un mouvement nouveau, qui ne vit pas des subventions publiques, car nous n'avons pas d'élu. (...) Ma campagne est financée dès le premier jour par des dons de personne physiques, aucun lobby ne donne. Toutes ces personnes ont donné leur nom à une commission nationale qui vérifie les noms. 32 000 personnes ont donné, le don moyen, c'est 50 euros". 

22h15 : Marine Le Pen évoque la réforme des institutions : "Moi j'aime bien la Ve République Monsieur Mélenchon, je trouve qu'elle fonctionne bien (…) Je crois si les Français n'ont plus confiance en la politique, c'est parce que les hommes politiques ont transféré leurs pouvoirs à l'Union européenne".

"Je propose donc un référendum pour modifier la Constitution afin d'y inscrire la proportionnelle aux élections législatives, mais aussi pour une modification des institutions, baisser le nombre des députés et sénateurs, et supprimer les conseils régionaux et départementaux", a poursuivi la candidate. 

22h10 : François Fillon sur la laïcité : "La question fondamentale est celle de l'intégration de la communauté musulmane. Le dire n'est pas stigmatiser les musulmans. Il y a une montée de l'intégrisme qui menace la société et la religion musulmane elle-même. Il faut que les musulmans eux-mêmes se révoltent contre la montée de l'intégrisme et qu'ils aident la République à éradiquer cette montée. Cela revient à contrôler les imams, les prêches des imams. Il y a aussi des mouvements dans notre pays qui se revendiquent des frères musulmans ou du salafisme. Ils doivent être dissous".

22h06 : Emmanuel Macron : "Vous mentez aux Français en déformant la vérité Madame Le Pen".

22h05 : Marine Le Pen : "Il y a quelques années, il n'y avait pas de burkini sur les plages, je sais que vous êtes pour Monsieur Macron".

22h02 : Jean-Luc Mélenchon aborde le thème de la laïcité : "Je suis pour une laïcité respectée au plus haut niveau de l'Etat, avec les responsables politiques qui évitent de montrer leur sympathie pour telle ou telle religion au niveau local. (...) Encore faudrait-il que la laïcité ne serve pas de prétexte pour s'en prendre aux musulmans".

21h58 : Marine Le Pen : "Je veux arrêter l'immigration. C'est clair. Et j'assume totalement mon propos. Ca fait dix ans, je le dis car je ne veux pas inquiéter les Français, que 200 000 étrangers entrent chaque année, et autant d'illégaux. Il faut avoir des frontières, car ce n'est pas la Grèce ruinée ou l'Italie submergée qui vont arrêter ces flux. Nous n'avons rien à leur offrir : sept millions de chômeurs et neuf millions de pauvres doivent concentrer toute notre énergie (…) On comprend qu'ils viennent. Les migrants gagnent en France sans travailler cinq ou dix fois plus que ce qu'ils gagnent chez eux. Moi je veux défendre les Français". 

21h55 : Benoît Hamon : "On n'accueillera pas les migrants sans limite, et ce n'est déjà pas le cas. La proportion d'étrangers en France est stable depuis les années 30. Mais cette question est instrumentalisée chaque année à des fins électorales. Pour 200 000 qui arrivent, il y en a 150 000 qui repartent".

21h53 : François Fillon : "L'immense majorité de ces réfugiés sont des hommes et des femmes qui fuient la pauvreté, qui viennent de toutes les régions du monde. Et cela pose un problème à toute l'Europe (…) Je pense que nous devons réguler les flux. Cette entrée sur le territoire doit être la plus ferme possible. Je propose donc une politique de quotas qui sera calculé et voté par le parlement en fonction de nos capacités d'accueil. Cela nous permettra d'avoir des débats sur cette question qui relève de notre souveraineté nationale". 

21h50 : Emmanuel Macron : "Il faut avoir une politique réaliste en matière migratoire et faire notre devoir. Le problème, c'est l'immigration illégale. Il faut donc avoir une vraie politique de reconduite à la frontière. (...) Je propose de raccourcir la procédure d'asile et les recours, pour qu'en moins de six mois, le titre de séjour soit délivré ou pas".

21h48 : Les candidats abordent maintenant le thème de l'immigration

21h47 : Marine Le Pen : "L'explosion de l'insécurité dans l'intégralité du territoire est quelque chose de dramatique (…) Je me souviens d'avoir entendu Monsieur Fillon promettre d'abaisser la majorité pénale à 16 ans en 2006, on se demande pourquoi il ne l'a pas mis en place (…) L'explosion de l'insécurité dans l'intégralité du territoire est quelque chose de dramatique. En matière de mineurs, ce n'est qu'une des facettes de ces lacunes en terme de sécurité". 

21h43 : Emmanuel Macron : "Pour répondre aux problèmes d'insécurité, il faut savoir raison garder. Quand j'entends des discours de guerre civile... Certains veulent attiser les peurs".

"Je souhaite créer une police de sécurité quotidienne. Ce n'est pas de l'intervention mais du maintien de la paix. Cette police aura un pouvoir d'amende immédiat. Également, je propose que nos forces de l'ordre puissent, sous contrôle du juge, avoir un pouvoir d'éloignement du territoire en demandent l'autorisation au juge", développe Emmanuel Macron. 

"Je suis favorable à ce que l'on donne à la justice les moyens de fonctionner. Je suis défavorable à ce que les peines de moins de 2 ans soient systématiquement non-exécutées. C'est du pragmatisme, et non des grands principes", a-t-il ajouté. 

21h38 : Jean-Luc Mélenchon : "La France se fait voler chaque année 85 milliards par les tricheurs du fisc, pour ne pas parler du reste. (...) Et il faut finir avec la clochardisation de la justice, dont on n'a pas parlé".

21h36 : Benoît Hamon : "Les personnes les plus en insécurité n'ont pas le droit à la police près de chez elle, c'est pourquoi je veux rétablir la police de proximité. (...) Je propose qu'on attribue une prime aux gardiens de la paix qui travaillent en zone de sécurité prioritaire, comme leurs officiers en bénéficient déjà".

21h35 : François Fillon répond à Marine Le Pen : "Je propose qu'on supprime les tâches administratives des policiers, ce qui permettra d'en remettre 5000 sur le terrain, et je créerai 5000 nouveaux postes. Je propose par ailleurs que les polices municipales soient obligatoires dans les villes de plus de 10.000 habitants et qu'elles soient armées". 

21h33 : Marine Le Pen : "Aujourd'hui, notre police a besoin d'être réarmée, en effectif, et en matériel, car elle travaille dans des conditions déplorables. Mais aussi réarmée psychologiquement. Je suis pour la présomption de légitime défense des forces de l'ordre (...) face à de véritables milices factieuses".

"Il faut aussi que l'intégralité de la chaîne pénale suive. Il faut créer 40.000 places de prison supplémentaires. Il faut aussi rétablir la sévérité des peines, donc rétablissement des peines planchers, on arrête les peines de substitution, et on arrête aussi l'automaticité des remises de peine", a-t-elle développé. 

21h31 : Les candidats débattent maintenant du deuxième thème : la sécurité 

21h29 : Jean-Luc Mélenchon aborde à son tour le thème de l'éducation : "Je veux reprendre de la hauteur. Nous voulons recruter 60 000 enseignants parce que le problème de l'école est aussi devenu un problème de moyens. L'école est le pilier fondamental de notre vie commune. Effectivement il existe des élèves qui ne savent pas lire, écrire ou compter... Rarement les trois à la fois (…) Notre pays produit le plus grand nombre d'ingénieurs. Je veux favoriser principalement la voie professionnelle publique. Je me propose de verser une allocation d'études aux jeunes qui choisissent cette voie, dès 16 ans". 

21h27 : Marine Le Pen veut "consacrer 50% du temps à l'école à l'apprentissage du français", et estime "qu'il faut supprimer l'apprentissage des langues d'origine", mais aussi "revenir sur les rythmes scolaires car cela a désorganisé l'école". 

La candidate entend "revaloriser l'enseignement professionnel. Je crois aux filières professionnelles, et je suis pour la fin du collège unique". 

"Trop de professeurs se font malmener. Trop d'encadrants et d'élèves vont à l'école la peur au ventre. La sécurité, la laïcité sont primordiaux. Car sans paix à l'école, il n'y a pas d'apprentissage possible", a-t-elle ajouté. 

21h25 : Emmanuel Macron : "Aujourd'hui, nous avons 20% des élèves de CM2 qui ne savent pas lire et compter. Ce que je propose c'est de se concentrer sur ces savoirs fondamentaux. Et je veux que dans les ZEP où on a concentré les difficultés économiques et sociales, où ce taux d'élèves [qui peinent à lire ou compter en CM2] monte à 50 ou 60%, on porte les classes à 12 élèves pour corriger les inégalités de la vie."

21h23 : François Fillon évoque son projet pour l'éducation : "Ma priorité absolue, c'est une école primaire qui enseigne les fondamentaux [pendant 75% du temps] et qui commence plus tôt, dès 5 ans. Avec quelque chose qui fait sourire, une tenue uniforme pour symboliser l'appartenance à la communauté nationale (…) Pour faire fonctionner ce système, je dis qu'il faudra que les enseignants - qui seront mieux payés - acceptent un temps de présence à l'intérieur de l'établissement plus élevé, a-t-il déclaré. 

21h20 : Les candidats débattent du thème de l'éducation 

21h17 : Benoît Hamon : "Quel peuple voulons nous être le 7 mai, au soir ? Belliqueux, ou fraternel ? Quelle République voulons nous ? Bienveillante ou autoritaire ? Quel message voulons-nous adresser aux mondes ?".

"Je serai un président honnête et juste. Honnête et juste, cela suppose d'être indépendant des lobbies. C'est pour cela que je serai aussi un président juste, qui en finira avec les politiques faites toujours pour les mêmes. Je tournerai la page des vieilles promesses identiques, pour des promesses désirables", a assuré le candidat socialiste. 

21h14 : Marine Le Pen : "Je veux être la présidente de la République française, mais vraiment. Je n'aspire à pas à administrer une vague région de l'Union Européenne, ni être la vice-chancelière de Madame Merkel".

"Je veux être la présidente qui fait l'indépendance nationale de notre pays. Pour cela, sont morts des millions des Français. C'est le droit des Français de décider pour eux-mêmes. Je pense que la France peut choisir de défendre ses valeurs, ses traditions, de se réarmer contre la concurrence déloyale, de faire vivre les zones rurales sans se faire sanctionner par je ne sais quelle structure supra-nationale", a ajouté Marine Le Pen.

21h12 : Emmanuel Macron : "Je ne fais pas partie de la vie politique depuis plusieurs décennies, je suis là parce que j'ai travaillé, je l'ai voulu. Je suis devenu fonctionnaire, banquier, certains me l'ont reproché, j'ai été ministre. Je crois avoir fait des choses utiles".

"J'ai lancé une force politique nouvelle. J'ai pris mes responsabilités pour déplacer les lignes, pour dépasser les clivages. Notre pays est aujourd'hui dans une situation inédite, face à une menace. Face à des transformations radicales, face à des doutes", poursuit l'ancien ministre. 

21h10 : Jean-Luc Mélenchon : "Je serai le dernier président de la Ve République, car sitôt élu, je convoquerai une assemblée constituante qui préparera une nouvelle constitution. Pendant ce temps, on appliquera mon programme".

21h08 : François Fillon : "Nous sommes 11 candidats à la présidentielle, il y en a 5 ici, cela pose une question démocratique. Je sais que ces sondages ont grande vertu pour les journalistes, mais avec cette règle-là, je n'aurais pas pu participer aux débats de la primaire à droite (…) J'ai un projet que je mettrai en œuvre avec une majorité cohérente et stable que je suis le seul à pouvoir obtenir".

21h07 : François Fillon est le premier à prendre la parole, désigné par le tirage au sort 

21h03 : Tous les candidats sont arrivés sur le plateau

20h57 : "C'est un moment où la France se politise", a brièvement déclaré Jean-Luc Mélenchon, à quelques minutes du débat  

20h50 : L'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon évoque une "ambiance désagréable dans les couloirs"

Sur son compte Twitter, la directrice de la communication de la campagne du candidat déplore une "ambiance désagréable dans les couloirs". "Équipe TF1 odieuse, commentaires triviaux, la politique réduite à un cirque", écrit-elle. 

20h35 : François Fillon est le dernier candidat arrivé sur le plateau Plaine Saint-Denis

20h30 : À quelques minutes du débat, les candidats prennent leurs marques sur le plateau

Vu sur TF1

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