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Pour Ségolène Royal, les accusations violations des droits de l'Homme à Cuba sont de la "désinformation"
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Désinformitude

La ministre de l'Ecologie était ce samedi à Cuba où elle a fait l'éloge de Fidel Castro et de la révolution castriste.

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, était ce samedi à Santiago de Cuba pour saluer la mémoire de Fidel Castro. Elle était la seule membre d'un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à s'être rendue aux funérailles du dictateur communiste.

A cette occasion, la ministre a déclaré à des journalistes français que "c'est un monument de l'histoire, d'abord, Fidel Castro" et "c'est le symbole d'une amitié très profonde entre Cuba et la France". "Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu'il y a eue pendant la Révolution française", a-t-elle dit.

Interrogée sur les violations des droits de l'homme dont Cuba est régulièrement accusé, Ségolène Royal a estimé qu'il s'agit de "désinformation", mettant en avant la "liberté de conscience" présente sur l'île. "Écoutez, il y a beaucoup de désinformation, ce que j'observe c'est que jamais les relations diplomatiques n'ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais", a-t-elle dit. 

Pour l'ancienne candidate à la présidentielle, "il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange". "La France n'a pas à donner de leçon" à Cuba, a-t-elle ajouté. "Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu'il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l'on n'atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd'hui des leçons de droits de l'Homme", a-t-elle conclu.

Ce n'est pas la première fois que Ségolène Royal fait l'éloge de pays peu au fait des valeurs de la République™. En 2007, elle avait fait l'éloge de la justice chinoise. "J'ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France. Vous voyez: avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison", avait-elle déclaré.

Lu dans Le Figaro

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