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Pour Rokhaya Diallo, "le gouvernement a cédé à une pression de la 'fachosphère'"
©AFP

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La militante et journaliste avait été nommée puis évincée du Conseil national du numérique.

Une polémique qui n’en finit plus. La semaine dernière, le gouvernement a demandé le départ de Rokhaya Diallo - militante afro-féministe qui dénonce régulièrement le racisme d’Etat - du Conseil national du numérique. Motif invoqué : apporter plus de "sérénité" au groupe de travail. Interrogée sur son éviction ce mercredi sur franceinfo, Rokhaya Diallo a vivement déploré cette décision. "Le gouvernement a cédé à une pression qui émanait, d'une part, de la fachosphère et, d'autre part, d'une frange de la sphère politique qui est assez hostile aux positions que je défends, notamment sur les questions de racisme" a-t-elle estimé.

"Je suis très critique par rapport à mon pays et par rapport à son racisme et je pense que c'est mon devoir de citoyenne d'être critique et exigeante. Cela ne m'empêche pas, lorsque la possibilité m'en est faite de vouloir essayer d'améliorer ce que j'estime être problématique. a-t-elle poursuivi.

"Choquée par les caricatures auxquelles Rokhaya Diallo et Axiom ont été réduits", la présidente Marie Ekeland du Conseil national du numérique a annoncé sa démission mardi. Elle a été suivie par la quasi-totalité des membres du CNNum. "Je suis extrêmement touché par cet élan", a réagi Rokhaya Diallo, remerciant Marie Ekeland "pour sa confiance et son courage".

Lu sur francetvinfo

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