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Pour Montebourg, Juppé élu, c'est "la famille Le Pen au pouvoir dans 5 ans"
©Reuters

Pronostic

Le candidat à la primaire du PS estime que le "programme d'austérité" d'Alain Juppé va "précipiter le pays dans la rébellion et le chaos".

Quelques heures avant le débat de la primaire à droite, les politiques affichent leur pronostic notamment au sujet de l'élection présidentielle. 

Ainsi, Arnaud Montebourg, candidat à la primaire organisée par le Parti socialiste a déclaré ce jeudi : "Juppé, c'est Le Pen dans 5 ans, car c'est un programme d'austérité sans précédent, puissance 2 ou 3 par rapport à l'austérité fiscale des années Hollande, avec 100 milliards d'euros de coupes budgétaires. Ce programme va précipiter le pays dans la rébellion et le chaos" 

"Certains me disent, il faut aller voter Alain Juppé pour écarter le spectre Sarkozy. Je crains qu'ils ne soient déçus une fois Alain Juppé désigné, car les programmes sont strictement siamois. Robin des Bois prenait aux riches pour donner aux pauvres, Alain Juppé prend aux pauvres pour donner aux riches", avait déjà déclaré , a déclaré l'ancien ministre de l'Économie et du Redressement productif la veille lors d'une réunion publique dans la ville.

>>> À lire aussi : Comme un décalage : l'électorat de droite euro-sceptique peut-il trouver son compte dans une primaire à 6 candidats pro-européens sur 7 ?

"Pas le candidat du bilan"

Interrogé sur ses chances de remporter la primaire, Arnaud Montebourg a répondu qu'il ne voyait pas "comment la gauche pouvait éviter de tourner la page d'un bilan qui est indéfendable devant les Français", ajoutant qu'il n'était "pas le candidat du bilan". "Je suis en mesure de rassembler pour un projet alternatif [...] à la désarticulation de la gauche, à la théorie des gauches irréconciliables, à l'atteinte faite à nos valeurs, à l'inefficacité totale des choix idéologiques qu'ils ont faits sur l'économie", a-t-il plaidé.

En déplacement à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), il s'est aussi exprimé à propos de Notre-Dame-des-Landes, rappelant qu'il s'était déjà opposé en 2011 au projet d'aéroport, soumis cette année à un référendum qui a été approuvé. "Le résultat du référendum est clair et net. Quand il y a eu un référendum, on s'y plie ou alors il ne faut pas solliciter les gens ", a-t-il lancé. "Refaire un référendum, c'est la méthode des bureaucrates européens quand ils ne sont pas contents du résultat. Pour moi, la démocratie, c'est sacré", a-t-il martelé. À propos du rachat des chantiers navals STX France, dont les candidats à la reprise seront connus vendredi, Arnaud Montebourg a assuré que l'État français, qui possède un tiers de l'actionnariat, avait "la possibilité de dire non à tout investisseur étranger indésirable, grâce au décret dit Montebourg, qui permet de contrôler les investissements étrangers dans les entreprises stratégiques".

Lu sur Le Point

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