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Pour Marine Le Pen, depuis les attentats, François Hollande et Nicolas Sarkozy sont "tétanisés par la réalité"
©Reuters

Toujours contre le front républicain

La présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a accusé le gouvernement de Manuel Valls, ce samedi à Ajaccio, de "sombrer dans l'apathie et la communication stérile" dans la guerre contre les "terroristes islamistes".

EN campagne pour les régionales, la présidente du Front national (FN) était à Ajaccio ce samedi. Marine Le Pen en a profité pour tacler le gouvernement en place. Elle a accusé le gouvernement de Manuel Valls de "sombrer dans l'apathie et la communication stérile" dans la guerre contre les "terroristes islamistes". Et de considérer que le président François Hollande, comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy sont "tétanisés par la réalité". Devant quelque 400 personnes agitant des drapeaux corses et français, elle a poursuivi : "Ils ont attendu un massacre pour agir, pour réagir". 

"Depuis des années, nous tirons la sonnette d'alarme et ils sont obligés de reconnaître que nous avions raison", a ajouté la présidente du FN. Ironisant sur les résultats présentés à Strasbourg par le ministre de l'Intérieur, notamment la fermeture de deux mosquées salafistes et cinq déchéances de nationalité française, depuis le 13 novembre, elle a estimé que "Bernard Cazeneuve devrait faire preuve d'un peu de modestie".

"Ils ont fait voter une loi sur le renseignement qui vise à mettre 65 millions de Français sous surveillance, alors qu'ils ne sont pas fichus de surveiller 10.000 personnes, toutes fichées", a-t-elle déploré. Considérant que "le gouvernement sombre dans l'apathie et la communication stérile", notamment en fermant les frontières durant le sommet de la COP 21, elle lui a demandé de "commencer par surveiller les personnes fichées S à la RATP, la SNCF, dans les centrales nucléaires et les services publics."

Marine Le Pen n'en oublie pas deux autres de ses cibles préférées. Ainsi, elle ajoute qu'elle aurait "aussi préféré que Manuel Valls attaque les islamistes, plutôt que de partir en croisade contre le Front national, depuis des mois, pendant que (la ministre de la Justice) Mme Christiane Taubira laissait en liberté des criminels et des petits fauves terroristes". Et elle explique : "François Hollande, comme Nicolas Sarkozy sont tétanisés par la réalité (...) et nous sommes face à un Etat aux abois qui ne maîtrise rien".

Stigmatisant les propos de M. Hollande qui avait évoqué, vendredi aux Invalides une "génération Bataclan", elle a déclaré qu'"il est temps de refuser de subir les événements et de réveiller la +Furia Francese+ pour détruire une idéologie islamiste, totalitaire, haineuse, inhumaine". Dans son allocution d'une heure, elle a encore accusé M. Sarkozy d'avoir "régularisé un million d'immigrés de 2007 à 2012" et "torpillé 12.500 postes de policiers et de gendarmes", considérant qu'il "rendrait un fier service aux Français en se taisant une fois pour toutes!"

Plaidant pour la défense d'une "nation qui reconnaît les identités régionales (...) contre l'obscurantisme islamiste", Mme Le Pen, a estimé que "la Corse ne serait qu'une petite île de Méditerranée sans la France et que la France ne serait pas la France sans l'île de Beauté". Pas de jaloux chez MArine Le Pen. Ainsi, la réunion s'est achevée avec l'hymne corse le "Diu vi salvi Regina" (Que Dieu bénisse la Reine, hymne à la Vierge), puis la Marseillaise. 

Lu sur Le Point

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