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Pour Manuel Valls, "le FN est une arnaque et une supercherie"
©Reuters

Offensif

"Il n'y a pas une seule hésitation à avoir. Quand il s'agit de la France, on n'hésite pas un seul instant" a déclaré le Premier ministre concernant l'appel à faire barrage au parti frontiste lors du deuxième tour des élections régionales.

Manuel Valls était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV ce mercredi matin. Concernant les attentats du 13 novembre, le Premier ministre a confirmé que le troisième kamikaze du Bataclan, Foued Mohamed Aggad, avait bien été "identifié par les enquêteurs". Il a inisté sur la nécessité "de continuer la lutte" contre le terrorisme. Interrogé sur une volonté présumé du gouvernement d'encadrer davantage Internet et d'interdire le wifi public, Manuel Valls s'est dit "défavorable" à cette mesure mais a affirmé qu'Internet "est aussi un moyen pour les terroristes de communiquer"  et "la seule chose qui compte, c'est l'efficacité pour lutter contre les terroristes".

Sur les élections régionales, le chef du gouvernement a appelé a voté en faveur de la droite dans le Grand Est, et donc contre Jean-Pierre Masseret, candidat de la gauche auquel le PS a retiré son investiture, après que ce dernier ait refusé de se retirer pour faire barrage au FN. A la question d'une éventuelle exclusion de Jean-Pierre Masseret, Manuel Valls a refusé de répondre. "Ce n'est pas à moi mais au PS de le décider" a-t-il déclaré.

Sur la percée lors de ces élections du parti dirigé par Marine Le Pen, le Premier ministre a déclaré que celui-ci était "une arnaque" et "une supercherie". Il a donc défendu l'appel des socialistes à voter pour les candidats de droite afin de faire barrage au FN. "Je ne veux pas que mon pays soit sali en tombant entre les mains du FN", a-t-il précisé. "Il n'y a pas une seule hésitation à avoir. Quand il s'agit de la France, on n'hésite pas un seul instant."

Alors que Nicolas Sarkozy s'est prononcé contre des retraits de candiats de la droite ou des fusions, Manuel Valls a, de son côté, dénoncé "un manque de clarté" du chef des Républicains. "Moi, je suis clair, il n'y a pas de ni-ni chez moi" a-t-il martelé.

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