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Pontet : le Conseil d'Etat annule l'élection du maire FN
©Reuters

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Le candidat UMP battu avait introduit un recours, se plaignant d'irrégularités lors du vote.

Interdiction confirmée. Ce mercredi, le Conseil d'État a maintenu l'annulation de l'élection municipale du Pontet, dans le Vaucluse. Ce scrutin avait permis la victoire en mars dernier de Joris Hébrard, qui était donc devenu  l'un des 10 maires estampillés Front national lors des municipales de 2014.

Cette petite commune de 17.000 habitants, non loin d'Avignon, avait été le théâtre d'une élection particulièrement serrée. Joris Hébrard avait remporté le scrutin avec 3141 voix, contre 3134 pour son adversaire UMP Claude Toutain, lors d'une triangulaire où figuraient également un candidat divers-droite. Ce dernier avait introduit un recours.

En octobre 2014, le tribunal administratif de Nîmes avait alors annulé l'élection municipale, car il avait jugé que "17 suffrages ne pouvaient être régulièrement comptabilisés à l'issue du scrutin du second tour". Des différences "significatives" de signatures avaient été identifiées pour  ces 17 électeurs, entre le  premier tour et le second tour.

Mercredi, le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, a donc suivi l'avis du rapporteur public.

"Cette décision ne nous surprend pas, a réagi le directeur de cabinet de Joris Hébrard. On est lucide et on connaît la jurisprudence même si, naïvement, on pensait que le scrutin majoritaire c'était 50% des voix plus une. La justice dit non pour une histoire de signatures dont nous ne sommes pas responsables".

Lors du nouveau scrutin qui se déroulera dans trois mois, Joris Hébrard sera de nouveau candidat.

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