Pollution de la Seine : la baignade est impossible depuis septembre en raison de bactéries, selon une étude<!-- --> | Atlantico.fr
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Parmi les 14 prélèvements réalisés, 13 révèlent la présence de certaines bactéries, notamment l'Escherichia coli et les entérocoques, à des niveaux supérieurs aux normes définies par la Fédération internationale de natation.
Parmi les 14 prélèvements réalisés, 13 révèlent la présence de certaines bactéries, notamment l'Escherichia coli et les entérocoques, à des niveaux supérieurs aux normes définies par la Fédération internationale de natation.
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Pollution

L'ONG Surfrider Fondation effectue des prélèvements dans la Seine, depuis septembre 2023, au niveau du Pont de l'Alma et du Pont Alexandre III.

À plus d'une centaine de jours du début des Jeux olympiques de Paris, une nouvelle étude menée par l'ONG Surfrider Fondation, consultée par France Inter, révèle que la Seine n'est toujours pas adaptée à la baignade. Plusieurs prélèvements réalisés à Paris depuis septembre 2023 indiquent la présence de plusieurs bactéries à des niveaux qui dépassent les normes fixées par la Fédération internationale de natation.

L'ONG Surfrider Fondation a réalisé elle-même, depuis le mois de septembre 2023, des prélèvements réguliers, au niveau du Pont de l'Alma et du Pont Alexandre III, là où doivent justement se dérouler les épreuves de natation marathon, de triathlon et de paratriathlon lors des olympiades de Paris l'été prochain.

Parmi les 14 prélèvements réalisés, 13 révèlent la présence de certaines bactéries, notamment l'Escherichia coli et les entérocoques, à des niveaux supérieurs aux normes définies par la Fédération internationale de natation. Les seuils de qualité de l'eau se dégradent particulièrement après des épisodes pluvieux de très forte intensité qui font saturer les égouts et poussent à des rejets d'eaux usées dans la Seine.

"On est deux à trois fois au-dessus des normes minimum impératives pour une pratique saine des athlètes pendant la saison", alerte Marc Valmassoni, Coordinateur de campagne chez l'ONG. Une présence bactériologique qui a des conséquences potentiellement graves pour les athlètes : "En termes sanitaires, ils sont exposés à des pathologies comme la gastro-entérite, la conjonctivite, l'otite ou des problèmes cutanés."

France Info

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