Polémique Bernard Arnault : Libération attaqué<!-- --> | Atlantico.fr
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"Casse-toi, riche con !", lance le quotidien à Bernard Arnault, qui demande la nationalité belge.
"Casse-toi, riche con !", lance le quotidien à Bernard Arnault, qui demande la nationalité belge.
©DR

C'est tendu

Libération a publié une "une" choc sur Bernard Arnault ce lundi. Quelques heures après la parution, le quotidien assume son choix... et se voit opposer une plainte du propriétaire du groupe LVMH.

Libération est un adepte des "unes" à sensation. Sur Nicolas Sarkozy, Claude Guéant ou encore Marine Le Pen. Chacun en a pris pour son grade. Ce lundi matin, c'est Bernard Arnault qui fait les frais des humeurs du quotidien. Mais visiblement, le journal ne craint rien. "A Libération, on ne fait pas des unes et des manchettes en fonction des impératifs publicitaires. Jamais depuis la création de Libération cela n'a inhibé le journal", a déclaré à l'AFP le directeur délégué de la rédaction de Libération, Vincent Giret.

La couverture du journal montre une photo du milliardaire et première fortune de France, souriant, valise à la main, accompagnée du titre "Casse-toi riche con !". Une allusion à peine voilée aux propos de l'ancien président Nicolas Sarkozy lors du Salon de l'agriculture en 2008. "S'il y a une certaine dureté, une certaine vulgarité à la une de Libération, c'est précisément parce que la situation l'est aujourd'hui. La décision de Bernard Arnault contient aussi une dose de vulgarité que nous renvoyons dans un effet boomerang", souligne Vincent Giret.

"On joue un rôle, on pratique notre rôle critique, ça nous est souvent reproché, c'est l'histoire du journal et le journal a survécu à ce genre de crise ou de polémique", insiste-t-il. "On pense que le chef d'entreprise le plus riche de France a une responsabilité sociale et morale dans le débat politique en ce moment et que bien évidemment cette décision-là donne un coup d'épée, un coup de couteau dans la cohésion sociale", ajoute-t-il.

Concernant le risque d'une plainte en diffamation de la part de LVMH, le quotidien semblait serein : "Je crois que le risque est nul" concluait Vincent Giret. A l'imparfait, car Bernard Arnault a annoncé via un communiqué attaquer "Libération".

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