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Plan de stabilité : Manuel Valls franchit un premier cap selon les éditorialistes, mais le PS est secoué
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De justesse

Il a manqué une quarantaine de voix socialistes au Premier ministre qui a néanmoins obtenu la majorité.

"L'important c'est de l'avoir, comme le bac" ironisait mardi un député socialiste. Oui, Manuel Valls a obtenu la majorité sur son plan de stabilité mais il a manqué au Premier une quarantaine de voix. Et c'est cela que commente la presse ce mercredi matin. Le Figaro titre "Valls-PS : la confiance ébranlée" pour mieux souligner que le parti de la majorité va sortir quelque peu secoué de cet épisode.

Même si le vote n'était que consultatif, il a une symbolique forte. Si les éditorialistes reconnaissent donc que Manuel Valls a franchi de justesse une première étape, ils lui prédisent de futures difficultés. A commencer par Libération. "Manuel Valls a franchi ric-rac la première grosse embûche depuis son arrivée à Matignon", écrit Eric Decouty. "Le voilà face à l'opposition assumée d'une quarantaine de députés socialistes qui, lors des prochains débats parlementaires et notamment en juin, pour l'examen des textes budgétaires, feront entendre leur voix" écrit-il.

Même analyse ou presque chez Jean-Emmanuel Ducoin de L'Humanité, pour qui "les débats qui ont secoué la gauche et les rangs socialistes en prélude au vote sur le pacte de stabilité (...) ne sont probablement que les premières secousses d'un tremblement de terre plus vaste". La terre a donc bien tremblé mardi à l'Assemblée même si certains tentaient de le cacher sous le tapis. 

Pour Yves Harté de Sud Ouest, Manuel Valls se retrouve désormais "leader symbolique d'une étrange majorité, composée de l'aile droite du Parti socialiste, de beaucoup de membres de l'UDI et de quelques députés UMP". Jean-Marc Thiébaut des Dernières Nouvelles d'Alsace parle même de "méchant carton jaune" de sa majorité. "Matignon a frôlé le scénario catastrophe", affirme Hervé Cannet dans la Nouvelle République du Centre-ouest. "Plutôt que de brillamment franchir un feu vert parlementaire, le gouvernement est passé à l'orange" constate Raymond Couraud dans L'Alsace.

Manuel Valls "assume son rôle de patron, devant un Hollande porté disparu" écrit quant à lui David Guévart dans Le Courrier Picard. Pour beaucoup, un nouveau rapport de force est né mardi à l'Assemblée nationale et Manuel Valls va devoir le gérer. Sans doute le plus difficile à faire...

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