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Piratage russe à la présidentielle américaine : Obama promet "des représailles", Moscou évoque "des déclarations indécentes"
©Reuters

Escalade

"Il est clair que si un gouvernement étranger, quel qu'il soit, tente d'entacher l'intégrité de nos élections, alors nous devons agir" a jugé Obama dans un entretien à la radio NPR.

Comme un parfum des années 70… Depuis ce vendredi, deux superpuissances mondiales, les États-Unis et la Russie, s'envoient des piques par communiqués interposés. Le Kremlin est directement visé par des accusations américaines, après les piratages informatiques ayant perturbé l'élection présidentielle. Cette nuit, Barack Obama a annoncé des représailles de l'administration américaine. "Il est clair que si un gouvernement étranger, quel qu'il soit, tente d'entacher l'intégrité de nos élections, alors nous devons agir" a jugé Obama dans un entretien à la radio NPR. "Et nous le ferons, au moment et où nous le déciderons". Il a précisé que ces représailles "seront explicites et publiques, d'autres ne le seront peut-être pas".

Un de ses conseillers, Ben Rhodes, a quant à lui lui directement visé Vladimir Poutine sur la chaîne MSNBC. "Je ne pense pas que des événements aux ramifications aussi importantes se produisent au sein du gouvernement russe sans que Vladimir Poutine soit au courant, en dernier ressort, Vladimir Poutine est responsable des actions du gouvernement russe".

Des accusations de la Maison-Blanche que la Russie n'a pas du tout appréciées. En marge du déplacement du président Vladimir Poutine à Tokyo, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu'il "faut soit cesser d'en parler, soit apporter enfin des preuves. Sinon, tout ça est plus qu'indécent".

Lu sur Le Point

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