Piratage de Sony : première salve de sanctions américaines contre la Corée du Nord<!-- --> | Atlantico.fr
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Le film "L'interview qui tue". est finalement disponible en vidéo en ligne.
Le film "L'interview qui tue". est finalement disponible en vidéo en ligne.
©Sony Pictures

Contre-attaque

L'administration Obama vise particulièrement la Komid, souvent présentée comme le plus important fabricant d'armes nord-coréen

L'administration américaine l'avait promis : ils ont tenu parole. Depuis vendredi, les Etats-Unis ont renforcé leurs sanctions contre la Corée du Nord, à la suite de l'attaque informatique qui avait touché Sony Pictures.

Cette attaque, et les menaces contre les salles de cinéma qui avaient suivi, avait notamment conduit Sony a annulé la sortie de leur film L'Interview qui tue, dont le scénario décrit la tentative d'assassinat du leader nord-coréen Kim Jon-Un par la CIA.Devant les réactions indignées du monde cinématographique et de plusieurs dirigeants, Sony avait alors proposé le film sur des services de vidéo en ligne.

Le décret signé par Barack Obama cible dix officiels du régime nord-coréen, deux entreprises actives dans le secteur militaire, et la principale agence de renseignement du pays. L'administration Obama vise particulièrement la Komid, souvent présentée comme le plus important fabricant d'armes nord-coréen. Dorénavant, ses éventuels avoirs aux Etats-Unis sont gelés.

Dans un communiqué, le Trésor américain a expliqué que ces mesures visent "à répondre aux nombreuses provocations" de Pyongyang.

Un responsable de l'administration Obama a toutefois reconnu que les personnes et organisations ciblées par ces nouvelles sanctions ne sont pas accusées d'être "directement impliquées" dans l'attaque contre Sony Pictures, mais que "les sanctions ont été prises pour augmenter la pression sur les dirigeants nord-coréens". 

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