Pilules contraceptives : 60 nouvelles plaintes vont être déposées devant le TGI de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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Les plaintes proviennent de victimes de pilules telles que Yaz, Jasmine, Jasminelle, et Diane 35
Les plaintes proviennent de victimes de pilules telles que Yaz, Jasmine, Jasminelle, et Diane 35
©Flickr/mr.paille

Scandale

Les avocats auraient reçu 650 témoignages de victimes de ces pilules.

Le scandale des pilules contraceptives n'en finit pas d'enfler, puisque 60 nouvelles plaintes à l'encontre de ces contraceptifs de 3e et 4e génération ainsi que de l'antiacnéique Diane 35 devraient être déposées mardi au pôle Santé publique du tribunal de grande Instance de Paris. Selon les avocats en charge de ces dossiers, Maîtres Philippe Courtois et Jean-Christophe Coubris, les plaintes visent les laboratoires fabricants des pilules de troisième et quatrième génération, mais aussi l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSM).

"Nous avons été destinataires de plus de 650 témoignages de victimes de ces pilules. La plupart après avoir réuni leur dossier médical entend déposer plainte à leur tour", ont indiqué les deux avocats qui se sont révélés grâce aux scandales du Médiator et des prothèses PIP.

L'objectif affiché des deux avocats : que les pilules contraceptives de troisième et quatrième génération soient suspendus.  Cette soixantaine de plaintes provient de victimes de pilules telles que Yaz, Jasmine, Jasminelle mais également de l'anti-acnéique Diane 35, largement utilisé comme contraceptif. Ce dernier a d'ailleurs été suspendu fin janvier par l'agence française du médicament (ANSM). Ces traitements sont suspectés de provoquer chez certaines femmes des maladies thromboemboliques : phlébites, thromboses veineuses, embolies pulmonaires ou encore AVC.

Une trentaine de plaintes similaires avaient été déposées au TGI de Bobigny, quelques jours après l'action en justice de Marion Larat, handicapée à 65 % depuis un AVC qu'elle impute à sa pilule Méliane.

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