Pédocriminalité : les évêques de France reconnaissent « la responsabilité institutionnelle » de l'Eglise et la « dimension systémique » de ces crimes<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, a reconnu « la responsabilité institutionnelle » de l'Eglise et la « dimension systémique » de ces crimes suite aux conclusions du rapport Sauvé.
Le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, a reconnu « la responsabilité institutionnelle » de l'Eglise et la « dimension systémique » de ces crimes suite aux conclusions du rapport Sauvé.
©PASCAL PAVANI / AFP

Rapport Sauvé

Les évêques de France ont décidé de « reconnaître la responsabilité institutionnelle de l'Eglise » dans les agressions sexuelles subies par des milliers de victimes et la « dimension systémique » de ces crimes. « Cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation », selon Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France.

Après les révélations du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Eglise, les évêques de France, réunis à Lourdes, ont décidé de « reconnaître la responsabilité institutionnelle de l'Église » dans les agressions sexuelles subies par des milliers de victimes et la « dimension systémique » de ces crimes, selon les précisions, ce vendredi 5 novembre, du président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort et d'après des informations de France Info.

Ces actes pédocriminels « ont été rendus possible par un contexte général, des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l'Église. Cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation » a précisé Eric de Moulins-Beaufort.

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (Ciase), présidée par l'ancien vice-président du Conseil d'Etat, Jean-Marc Sauvé, avait présenté son rapport le mardi 5 octobre à Paris. Selon les conclusions du rapport, l'ampleur du nombre de victimes de violences sexuelles depuis 1950 a été évaluée à 330.000. Près de 2 900 à 3 200 prédateurs sexuels masculins depuis 1970 ont été recensés parmi les prêtres et les religieux.

France Info

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