Parti Socialiste : accusé de méthodes passibles de « prison », Olivier Faure invite Nicolas Mayer-Rossignol à « saisir la justice »

Alors que le Parti Socialiste a officiellement validé dimanche la réélection d'Olivier Faure à la tête du parti, son adversaire, Nicolas Mayer-Rossignol, conteste toujours les résultats. 

Le maire de Rouen considère que la « fraude » et les « irrégularités » constatées ont mis à mal la sincérité du scrutin. 

« Je ne demande rien d'autre que la transparence et la démocratie », a confié Nicolas Mayer-Rossignol sur le plateau de C à Vous sur France 5 mardi soir. 

Il a notamment dénoncé le contexte du vote. Le maire de Rouen a indiqué que, « si on organisait des scrutins dans ces conditions-là », pour n'importe quelle élection locale ou nationale, « nous serions en prison » :

« Qui a peur de la démocratie ? Nous demandons simplement que toutes les irrégularités soient constatées ».

Nicolas Mayer-Rossignol a confié qu'il n'était « pas normal » que des résultats officiels et transparents ne soient pas prononcés « au bout de quelques heures » pour un scrutin rassemblant 22.000 votants à peine.

Sur Twitter, Olivier Faure a tenu à répondre à ces accusations et ces critiques :

« L'accusation dépasse le cadre de la polémique admissible dans le débat politique. Le buzz sur le dos des milliers de militants qui se dévouent sans rien attendre, ça suffit. S'il y a des faits qui relèvent de la prison, il faut saisir la justice. Point ».

La direction sortante a indiqué que toutes les fédérations où des « irrégularités » avaient été constatées ont été étudiées et prises en compte dans les résultats officiels et définitifs.