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Parti socialiste : des adhérents saisissent la justice pour l'organisation d'une primaire
©Reuters

Rififi à Solférino

Trois adhérents du PS ont assigné le parti en justice. Ils espèrent que le tribunal de grande instance de Paris ordonnera l'organisation d'une primaire.

Ce lundi 6 juin, à 14 heures, le tribunal de grande instance de Paris devra juger si, oui ou non, le Parti socialiste doit organiser des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Des adhérents ont en effet saisi la justice en ce sens, en se fondant sur les statuts du PS selon lesquels "le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de primaires citoyennes ouvertes à l'ensemble des citoyens adhérant aux valeurs de la République". Les statuts prévoient plus précisément qu"au moins un an avant l'élection présidentielle, le Conseil national fixe le calendrier et les modalités d'organisation des primaires".

Or, "à ce jour, moins d'un an avant l'élection présidentielle, ils ne sont toujours pas fixés", notent les trois adhérents socialistes dans leur assignation.

"La violation délibérée des statuts, le retard dans le calendrier, le silence méprisant à tous les courriers, tout concourt à considérer que se poursuit une stratégie d'enterrement des primaires qui pourtant constituent une triple exigence statutaire démocratique et citoyenne", confie au JDD William Bourdon, l'un des représentants des trois plaignants.

Joint par l'AFP, Me Yves Baudelot, l'avocat du PS souligne que le parti "fait ce que prévoient les statuts". L'organisation des primaires figure en effet à l'ordre du jour du Conseil national qui doit se tenir le 18 juin. "C'est un peu surréaliste, nous sommes en pleine préparation de la primaire. Ces trois militants proches de Montebourg sont partis tout schuss, ils n'ont pas fait gaffe qu'on avait avancé. Cette histoire ne peut pas prospérer sur le plan juridique, il n'y a aucune chance", indique la direction du PS au JDD. 

Lu dans Le JDD

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