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Paris : plus d’un millier de migrants a été évacué sous tension du camp de La Villette
©REUTERS/ Yagiz Karahan

Situation désastreuse

Dans la nuit de jeudi 21 juillet à vendredi 22 juillet, un millier de migrants a été évacué du camp de La Villette. L’atmosphère était très tendue.

Dans la nuit du jeudi 21 juillet à vendredi 22 juillet, entre 1 200 et 1 400 migrants qui dormaient au milieu des détritus du camp du boulevard de La Villette, dans le nord de Paris, ont été évacués. Installés sous le métro aérien entre les stations Jaurès (Xe) et Colonel-Fabien (XIXe), la plupart sont des hommes de 20 à 40 ans originaires de Syrie d'Ethiopie, du Soudan, d'Erythrée, de Somalie ou d'Afghanistan.

 Atmosphère très tendue

Des centaines d'autres réfugiés avaient rejoint le camp, dans l'attente de cette évacuation. Cette dernière, a débuté dans une atmosphère devenue très tendue, vers 7h45 ce vendredi, en présence de plusieurs milliers de personnes. D'importantes forces de police quadrillaient l'espace du camp, équipées de tenues et de boucliers anti-émeutes, pour guider les réfugiés vers les quelque 45 bus qui les attendaient.

C’est la 26ème évacuation en un an, mais aussi de la plus importante. Pierre Henry, directeur de France Terre d'asile, confiait son «sentiment d'épuisement»: «On a tous le même regard sur le problème: il faut dans toutes les capitales régionales des centres pour accueillir et orienter les migrants, pour arrêter d'attirer les gens à Paris et à Calais. Si ce n'est pas fait, c'est que la décision politique n'est pas prise»

Un désastre

1 500 places d'hébergement sont mobilisées, dont environ 800 en gymnase, pour cette opération. «Sur le plan humain, sanitaire et sécuritaire, la situation est désastreuse», s'alarmait de son côté François Dagnaud, maire socialiste du 19ème arrondissement il y a trois jours. Des incidents entre migrants avaient eu lieu lors d'une distribution de nourriture il y a deux jours. Avec Rémi Féraud, son homologue du 10ème arrondissement, ils avaient demandé une mise à l'abri d'urgence le 11 juillet dans un courrier aux ministres du Logement et de l'Intérieur, Emmanuelle Cosse et Bernard Cazeneuve.

Lu sur Le Parisien

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